Venetia in Tenebris
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Venetia in Tenebris

Au Nom du Père, au Nom du Fils, au Nom du Vice : l'Eternel ne saurait pardonner leurs crimes.
 
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 Zion, le gavroche vénitien

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2 participants
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Zion
Gavroche Vénitien / Incarnation de Samaël
Zion


Nombre de messages : 71
Age : 34
Race : Humain
Emploi ou fonction : Gavroche version vénitienne
Pouvoirs : Ame de Samaël
Date d'inscription : 25/03/2008

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MessageSujet: Zion, le gavroche vénitien   Zion, le gavroche vénitien Icon_minitime1Mar 25 Mar - 18:55

Nom : Il n'en a jamais eu.
Prénom : Zion.

Surnom(s) : Quelle question ! Gavroche si nous étions a une époque différente … Le voyageur, l’âme joyeuse, … Chacune de ses nouvelles rencontres parvient à lui en donner un nouveau sans difficulté.

Âge :
- Apparent : Entre 16 et 18 ans, guère plus.
- Réel : Pareillement.

Sexe : Masculin. Mais lorsqu'on le regarde l'on ne peut qu'être troublé par une soudaine incertitude … Il entretient plus ou moins cette ambiguité par ses gestes et mimiques. L'ange contenu en lui-même est féminin, ce qui l'explique en partie.

Race : Humain, et angélique en partie.

Rang, emploi ou fonction :

Gavroche des rues pour vous servir ! Je la connais comme ma poche et tout le monde m'apprécie plus ou moins. Je survis grace à mes dix doigts et mes neurones éprouvés ... Habile farceur ainsi que doux charmeur ... Mais quelle ne sera pas ma terreur quand je découvrirais qu'en moi se cache ... Samaël.

Blason, couleurs, emblème :

Le sourire et la main baladeuse, ou pas, sachant séduire pour survivre autant que voler et mentir s’il le faut. Mais c’est une âme pure, il ne ferait de mal à personne consciemment. Son emblême c'est le sien, la rue, ses souvenirs ; il ne vit que pour lui-même ayant déjà bien du mal a accomplir cette simple tâche.


Physique :

« - Hé c’est Zion là-bas ? »

Une voix juvénile s’adresse à un homme d’âge mur à ses côtés, celui-ci regarde dans la direction indiquée et sourit faiblement en reconnaissant le vagabond si connu ses rues de Venise.

« - Oui, et regarde le … Apprends de son visage et de ses mains. »

L’homme ne le quitte plus du regard. Zion paraît plus fatigué que la dernière fois qu’il l’avait rencontré, l’homme-enfant a grandit, a mûrit. Trop vite sans doute. Ses cheveux bruns en bataille volent au vent, tandis que son corps gracile exécute trois pas de danse appris deux jours avant. Il n’est pas grand, il se faufile partout lorsqu’il en a besoin.

Et il sourit, suivant en rythme selon les accords joués par un musicien vagabond, comme lui … Il obtiendra sa part de ce qu’ils récolteront plus tard, peut-être assez pour manger .. ? Cependant rien ne filtre de ses yeux rieurs, qui tantôt jouent avec les regards troublés des jeunes filles qui se sont arrêtées … Il dépose une fleur sur le chapeau de l’une d’elle en faisant un clin d’œil malicieux et en se dérobant l’instant d’après, ses mains vont vite, elles ont acquis l’assurance donnée par l’expérience. Tout comme le reste de son être. Il a l’air fin, mais semble sûr de lui. L’improvisation il adore ça, il en abuse. Tous les moyens sont bons pour se faire remarquer, surtout dans les rues de Venise. Surtout dans ce quartier où les bourses sont pleines et où le jour révèle un public appréciateur.

Il s‘arrête en même temps que la musique qui a baissé sans que l’on s’en rende compte, son visage reste de marbre lorsqu’il salue de sa manière nonchalante. Un grand sourire illumine son visage lorsqu’il remontre son visage fin, et ses vêtements colorés brillent au soleil … Non, bien sur, pense l’homme en posant une main protectrice sur l’épaule de son enfant, ce ne sont pas les siens. Comment les aurait-il payés ?

« - Allez, viens gamin. Ta mère nous attends … »

Et le visage de Zion le hante alors qu’il se détourne, ses yeux pâles verts et son corps famélique étant ses seuls souvenir du danseur. Il évitera de penser à l’endroit où il dormira, et au train de vie du jeune homme. Cela ne le regarde pas, il le reverra demain, comme tous les autres jours.


Psychologie :

Honnêteté ? Honneur ? Courage ? C’est tout un monde qui vous sépare du saltimbanque amateur qu’il aime a paraître. Même s’il est bien plus pur et droit que beaucoup de ces âmes vénitiennes qu’il côtoient.

Il vole quand il n’a pas le choix …
Il ramasse ce que l’on laisse à terre.

Tel un chien errant, il prends ce que l’on laisse, volontairement ou non. Il raconte peu ce qu’il a vécu et découvert, mais aime a l’entendre de la bouche des autres. Il est de ceux que l’on découvre au détour d’un chemin, et dont on se rappellera la façon de vivre sans pouvoir se rappeler du visage.

Il ne se détourne pas de ses objectifs, pour cela il peut mentir. Mais où est le mal ? Il faut bien vivre. Il pense et ne se ment pas, ou du moins il essaye. Et parfois … Parfois seulement, il se sent très seul. La fierté est une notion inconnue mais qu’il applique bien, si l’on essaye de le duper il fait très vite comprendre ce qu’il veut. Mais il n’est pas rancunier … Oh, non. Bien que sa mémoire ne le trompe rarement, surtout sur un visage, un bout de vie.

Vif et transparent, insolent.
On n’arrive difficilement à saisir ce qui n’est pas.
Encore moins quand c’est un homme.
Une chose ?

Presque, mais encore plus si elle sillonne les rues de Venise. Et il y a des choses que lui-même ignore, des secrets enfouis dans son corps qu’il découvrira bien assez vite. Une présence ? Oui, elle est angélique. Et elle se nomme … Samaël. Ange rebelle détachée de dieu pour des idéaux qu’elle ne réussis pas à faire accepter. Puis, seule, réduite à néant et enfermée … Son aversion pour toute forme d’emprisonnement à trouvé un écho en l’âme solitaire de Zion.

Il est utile de préciser qu’il ne croit en rien.
Hormis lui-même.

Arme : Un poignard, son corps, ses relations.

Pouvoirs :

Zion irradie. Son sourire réchauffe les cœurs meurtris, mais non ce n’est pas naturel. La belle Samaël, maîtresse des lumières et des évènements influe sur son physique et la manière dont le perçoive ses contemporains, bien qu’il soit vagabond. Notre lumineux troubadour ressens particulièrement bien dans quel état d’esprit est son interlocuteur, on peut appeler ça de l’empathie.

Signe particulier : Mis a part le fait qu’il renferme en lui un personnage recherché, aimé et haït par beaucoup, non je ne vois pas. Hin hin.

Ce que vous avez sur vous : Souvent des vêtements sales et déchirés, passe partout. Parfois d'autres lumineux et tape à l’œil qu'il emprunte ... Pour plaire aux clients, baladeurs du dimanche ou spectateurs. Un poignard de forme bizarre mais très efficace. Pour aller plus vite, nous dirons que Zion ne possède rien, sa pseudo notoriété suffit bien souvent.

Ce que vous savez des autres personnages :

L'humain ne retient personne entre ses filets bien longtemps. Il connaît tout le monde et tout le monde le connaît … Il est l’archétype du jeune que le monde a rejeté mais qui se plait à l’observer au jour le jour. Un jour il mourra, et ils penseront alors qu’ils auraient pu faire quelque chose de tangible pour cette vie si frêle.

Belle dame et âme maudite … Samaël rejette les cieux depuis qu’elle fut enfermée par le Sceau Sacré, sa prison jusqu’à ce qu’il se brise et ne la fasse échouer dans l’enveloppe corporelle d’un mourrant a qui elle offrit une nouvelle chance tout en maudissant son destin. Elle aime son frère plus que tout au monde, ne l’ayant pas tué lorsqu’elle en avait la possibilité et entraînant sa folie. Elle fera son possible pour sauver les derniers descendants des maîtres dragons de Géhenne, si l’âme qui la porte est du même avis.


Dernière édition par Zion le Sam 19 Avr - 1:47, édité 1 fois
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Zion
Gavroche Vénitien / Incarnation de Samaël
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MessageSujet: Re: Zion, le gavroche vénitien   Zion, le gavroche vénitien Icon_minitime1Sam 19 Avr - 1:47

Histoire :



1733.

Les deux amants ont enfin pu se rejoindre dans les tréfonds des rues de Venise. Dans un de ces vieux bâtiments qui n’ont ce nom que de par leur ancienneté … Dans deux ans ils ne seront plus que cendres, et leurs habitants des souvenirs.

L’une est jeune et belle, bohémienne de son état. Elle danse pour les hommes riches de la ville monnayant quelques sous. Pour vivre, ou plutôt, survivre. Lui à deux enfants et une femme à la entretenir … Mais aucune autre amante ne pourra égaler la sensualité de sa déesse, cette ensorceleuse qui le captura d’un regard lors de leur première rencontre. Leur première danse, leur première nuit. Il se brûle les ailes et la raison en pensant à elle, et il se meurs rien qu’en la touchant … Ils ne rient pas, leur souffle est court et leurs mouvements cadencés. Leur lit a été transformé en enfer érotique et les mots doux prononcés dans l’instant n’auront plus aucune réalité au lever du jour.


1740.

Le petit garçon court, court éperdument pour sauver sa peau.
Il tombe, mais toujours se relève.
C’est sa vie et son absence d’avenir qui le pousse et le soutient.
Toujours plus loin, une fois de plus.

Il a été le plus rapide. A 7 ans, l’enfant vit dans la rue sans plus se préoccuper des jeux des enfants de son âge. Il est plus rusé, agile et intelligent que bien de ses anciens amis de l’orphelinat. Il y repense quelques fois … La mère Dinaroïa qui le battait quand il ne récitait pas parfaitement le Pater Noster, qui lui caressait les cheveux avant de s’endormir, et qui le fixait d’un regard haineux quand il refusait d’exécuter ses ordres. Difficile de survivre lorsque le seul fait de se déplacer dans les rues de la Sérénissime peut signer votre arrêt de mort. Difficile de se faire un nom quand a peine sorti du ventre de sa mère l’on se retrouve dans le froid devant le parvis d’une église. Et que personne ne vient à votre secours. Quand cette mère ne prends pas la peine de vous donner un nom et s’empresse de reconquérir sa liberté en privant les hommes de la leur … Quand cette femme au bord du précipice ne voit en vous que la mort, la honte, et la déchéance.

Aujourd’hui ses yeux n’ont pas perdu cet éclat juvénile qui menace à tout moment de disparaître, et son sourire bienveillant illumine le visage des passants qui lui donnent parfois une pièce ou deux. Alors qu’on ne l’appelait que « Toi ! », « Microbe ! » ou « Le rat d’égouts » il s’est donné le nom de Zion. Prénom d’un personnage de spectacle ambulant qui lui a plu, à cet enfant miraculé.

Après l’avoir longtemps examinée pour en savourer plus longtemps la possession, le gamin croque dans la pomme qu’il vient de dérober. Il jure de ne plus se faire prendre, plus jamais. Il ne veut pas finir comme cette fille que l’on a pendue le jour d’avant et dont il garde un souvenir aussi brûlant que répulsif. Ce papillon qu’il incarne ne veut pas mourir. Il tient à la vie. Il y tiens comme jamais. Comme jamais personne avant lui n’a souhaité survivre, à n’importe quel prix.


1743.

Il ne le sait pas, mais il vient d’avoir 10 ans. Une étape qui aurait du être dignement fêtée, mais l’enfant qui pers son sang ne le sait pas. Il a perdu, et cette fois-ci le commerçant n’y a pas été de main morte. Il sait qu’il va mourir, mais il sourit. Il s’y était préparé et ce n’est pas un couloir obscur et quelques égratignure qui vont lui faire peur.

Ils se recroqueville sur lui même, finalement il a ce même regard vide qu’il redoutait tant.

« - Petit homme … Tu ne veux pas mourir. »

Quelle est cette voix, se demande encore le Papillon sans ailles. Il n’entends plus vraiment mais cette voix résonne, encore et encore dans sa tête embrumée. Mais qu’elle se taise !! Il voudrait hurler. Pourquoi ne pas le laisser quitter cette Terre en paix. Il a fait son temps … L’enfant.

« - Tu ne mourras pas. »

Et tout devient noir.

Oh …

Il cligne des yeux.

Il ne pensait pas pouvoir ressentir une nouvelle fois la caresse du vent sur sa peau. Les blessures qu’il croyait avoir sont inapparentes et sa peau brille plus que jamais sous le soleil du parvis de la ville. Soudain, il se rappelle de cette voix irréelle, une voix de femme. Elle paraissait paisible mais au fonds l’enfant ressentais toute sa tristesse et son abandon. Il ne l’a pas vue, mais l’imagine plus belle que mère nature elle-même … Il cligne des yeux, secoue la tête, et s’assois en regardant le ciel. Tout cela n’était qu’un rêve, qu’il ne s’expliquera jamais et oublieras peu à peu.


1749.

Il a grandit ce géant, se faufilant dans les rues de Venise et usant de ses sourires. Il vit comme ces troubadours que jadis il admirait. Il chante, il danse, il joue de mimiques et de sa condition de manant. Il vole, il espionne, il écoute … Sa vie se résume encore et toujours au jour le jour, elle ne tiens qu’à un fil.

Il connaît les artisans de la ville, se lie d’amitié avec les artistes de passage, emmagasine des souvenirs … Ne se préoccupant pas d’une matérialité qui ne signifie rien pour lui. Il n’a jamais rien possédé, et personne ne l’a jamais eu. Il se faufile partout, il entends tout. Cet ange qui n’en est pas un. Son visage clair mais prématurément grandit en révèle beaucoup plus qu’il ne le voudrais … Mais au fonds, il ne cache rien.

En lui dors cette présence qu’il ignore … Cette beauté divine haïe de Dieu et désirée de son frère jumeaux. Elle dors pour ne se réveiller qu’au moment opportun, ayant choisit le moment d’une mort certaine pour contaminer son âme et lui redonner goût. Il n’avait pas rêvé, mais ne le sait pas. Samaël l’a protégé à de nombreuses reprises, comment un orphelin tel que lui … Un oublié de la bonté des hommes aurait-il pu vivre aussi longtemps ? Seul, si seul. Perçant sa solitude, cet ange féminin redonnera du sens à son existence … La rendant plus cruelle et plus terrible encore.

Bienvenue Zion, bienvenue en enfer.
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Rosiel
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MessageSujet: Re: Zion, le gavroche vénitien   Zion, le gavroche vénitien Icon_minitime1Sam 19 Avr - 1:58

Il vaut mieux je crois que je m'abstienne de tout commentaire et que je me contente de te valider. Mais j'adore ta fiche. What a Face Ca valait la peine d'attendre !
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MessageSujet: Re: Zion, le gavroche vénitien   Zion, le gavroche vénitien Icon_minitime1

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