Signor Contini

Nom : Contini
Prénom : Andrea
Surnom(s) : /
Âge : vingt-neuf ans
Sexe : masculin
Race : Humain / Sorcier
Rang, emploi ou fonction : Officiellement je suis le chef de la Famille des Contini, membre du conseil des dix, très respectable mais très ambitieux homme politique que rien n'atteint ni n'arrête. Officieusement je suis le maître des sorciers Chaotes, celui qu'ils ont choisi pour les guider et les emmener vers l'écrasement de ces maudits théurgiens...
Blason, couleurs, emblème : Mon emblème est le corbeau, mon blason un corbeau sable sur un cercle argent, le tout sur un écu sable.

Physique :
Sa beauté actuelle n'a pas toujours été, loin s'en faut ; l'enfance l'a connu laid, empâté, inexpressif. Les années passées et les efforts incroyables qu'il a déployés pour obtenir une place en société l'ont transformé radicalement, aujourd'hui Andrea se sait beau, de cette beauté qui impressionne toujours et gagne toutes les confiances. Ses traits fins ont quelque chose de féminin, cela va sans dire, ses lèvres parfaitement dessinées ont la fâcheuse manie de s'incurver en un sourire ironique comme celles d'une courtisane méprisante. Mais... même cet aspect un peu trop féminin ne lui ôte pas cette aura terrible, cette puissance qu'il dégage du haut de sa stature impressionnante. Avoisinant le mètre quatre-vingt-dix, mince mais imposant, il sait qu'il dégage une certaine prestance et sait fort bien en jouer.
Peu importe si dans son enfance on l'a insulté pour son allure de fillette, désormais c'est lui qui insulte et qui méprise. Cultivant son apparence un peu androgyne, il s'est laissé pousser les cheveux et de longs fils de soie noire caressent ses reins à chacun de ses pas. Les ténèbres le parent mieux que n'importe quoi d'autre, tout en lui est noirceur, ses vêtements, ses cheveux et son regard aux reflets bleus, seule sa pâleur tranche sur ce tableau d'obscurité.
La beauté de la statue la plus froide... une beauté antique et peut-être... légèrement surnaturelle ?
Psychologie :
Comédien.
C'est le mot : un véritable comédien, au sourire sans cesse faux et travaillé à l'extrême ; rien n'est vrai, tout n'est qu'aspect. Un jour heureux, le lendemain coléreux ; il se fait lunatique pour mieux dérouter et n'aime pas ceux qui prétendent tout connaître de sa vérité. A dire vrai il n'aime pas grand-chose et ses caprices ont tôt fait de déclencher des orages tumultueux parmi ses serviteurs et ses courtisans - ces caniches admiratifs dont il aime s'entourer. Un jour, ce sera pour un manteau de zibeline et le lendemain, pour une de ces fêtes grandioses dont tout Venise parle. Il fonctionne uniquement à son bon vouloir, se moquant éperdument d'avis extérieurs qu'il n'écoute que d'une oreille - du moins c'est ce qu'il laisse croire, en vérité il écoute tout, retient tout et s'arrange toujours pour le tourner à son avantage. Il se moque de beaucoup de choses et de beaucoup de gens - surtout des gens, son passe-temps favori est de se montrer le plus désagréable et ignoble possible. Il y réussit potentiellement très bien.
Incorrigible buveur et amant, il affectionne par-dessus tout les fêtes où le vin coule et où les femmes dansent, à son âge il n'est toujours pas marié et sa virginité n'est plus qu'un très lointain souvenir. Andrea aime s'amuser à sa manière, ses plaisirs sont bien souvent sadiques et impliquent la déchéance d'autres personnes - oui, rien ne l'amuse plus que de voir chuter un être qu'il a dans le nez. Sa prochaine cible est très haut placée, un homme de grande importance, oui... Devenir doge à la place du doge, ne serait-ce pas une chose merveilleuse ? Devenir le maître de Venise, cette cité si influente et si puissante, dites-moi, n'importe qui n'en rêverait-il pas ?
Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins et il n'a aucun scrupule à utiliser l'occultisme pour faire choir ses rivaux et augmenter sa propre popularité. Exécrable gamin orgueilleux qui croit que tout lui est dû...
Ou pas.
Parce que personne n'a que des défauts et cet insupportable personnage a un revers plus raffiné que tout ce qu'il a déjà montré. Il est loin d'être bête et sait que justement, pour sa survie personnelle, il vaut mieux paraître plus niais qu'il ne l'est - chose à laquelle il réussit tellement bien que c'en devient presque naturel. S'il se montre sous un dehors un peu stupide, c'est pour cacher ses secrets et s'il aime autant paraître et se pavaner, c'est pour mieux se cacher. Logique, non ? On n'est jamais mieux dissimulé que lorsqu'on s'expose aux yeux du monde. Stratégie chinoise. Je crois.
Bien que roué et désagréable, il sait également se montrer magnanime comme un grand seigneur, mais cela dans des situations tellement inattendues que ça en devient ridicule. Personne par exemple ne lui demandait de recueillir ce gamin des rues ni de le prendre sous son aile et encore moins d'offrir à cette gamine une dot monumentale pour qu'elle puisse se trouver un époux. Pourtant ce genre de chose le prend des fois, comme une lubie, un nouveau caprice. Une trace ancienne de son humanité première, ce temps où il soignait les oiseaux tombés du nid et nourrissait les chats errants - une période bien lointaine en vérité. Tout cela n'a plus d'importance...

Arme(s) : Un poignard est dissimulé dans ma manche et j'ai par ailleurs une canne-épée et un revolver.
Pouvoirs : De par mon statut je maîtrise à la perfection la magie du chaos et puis l'exercer à partir de n'importe quelle source.
Signe particulier : Aucun
Ce que vous avez sur vous : J'affectionne la sobriété, les couleurs peu voyantes et surtout l'élégance la plus grande. Mes habits sont peu tapageurs mais l'oeil averti saura reconnaître leur richesse.
Ce que vous savez des autres personnages :
Par essence, je connais tout le monde. Manuelo di Napoli, le fripier pour catins, je l'ai déjà croisé plusieurs fois se pavanant et je compte bien lui faire fermer son odieux commerce - pour le bien-être de Venise - et j'ai vu plusieurs fois une étrange femme aux longs cheveux rouges se rendre chez lui. Je sais aussi que ce Cortorella n'est pas aussi honnête qu'il y paraît, je crois savoir qu'il fricote avec l'alchimie. J'apprécie les prêtres de la Basilique et notamment ce monsieur Innocenzo, du moins je joue au bon enfant, puisqu'il le faut. Les Dell'Agua, j'ai le plus profond des mépris pour eux, de même que pour les Da Mendolino - jamais ils ne me surpasseront, j'en fais le serment. Je sais que dans les bas-fonds rôdent des créatures moins humaines que d'autres, la preuve, je ne suis plus aussi humain que je le fus jadis, et je sais également que l'un de mes collègues, Giacommo Daglioni, me cache des choses quant à sa véritable identité. Il m'est arrivé d'entrevoir dans les rues de Venise un jeune homme aux longs cheveux blonds qui me paraît suspect, je trouverai le moyen de prouver qu'il a du sang sur les mains...


Histoire :
Aucune longueur ne vous est imposée, elle doit cependant être consistante au maximum. Nous jugerons de sa taille en fonction de l'âge de votre personnage. Soyez réalistes. En cas de doute, nous vous ferons passer un test de post qui vérifiera si vous êtes apte à évoluer dans notre univers. Malgré les apparences, ce n'est pas si difficile^^.