Venetia in Tenebris
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Venetia in Tenebris

Au Nom du Père, au Nom du Fils, au Nom du Vice : l'Eternel ne saurait pardonner leurs crimes.
 
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 Peste

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Bélial
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MessageSujet: Peste   Peste Icon_minitime1Sam 21 Juin - 19:57

Beaucoup de temps avait passé depuis ma rencontre avec l'étrange femme aux rats. Et depuis, la peste avait commencé à s'infiltrer dans Venise. Cette femme était Pestilence...Bon sang comment ai-je pût croire que j'étais un des cavaliers de l'apocalypse ? Parfois Bélial, dans tes crises de démence et d'orgueil, tu te perds...Quoi qu'il en soit, Pestilence m'avait fait un cadeau que je ne pouvais pas laisser de côté, elle avait apporté la peste en ville. La peste ! En tant que démon, il était évident que la peste ne m'atteignerait pas, et j'allais justement utiliser mon titre de prêtre pour justifier cette immunité. Les humains étaient bêtes à l'époque, ils étaient persuadés que Dieu les protégerait si ils le priaient. A Venise, j'étais le représentant de Dieu, donc, j'étais leur idole. J'allais les manipuler, leur promettant de les guérrir de la peste si ils retrouvaient la Bible Profane pour moi. N'importe quel mortel se précipiterait sur l'occasion pour échapper à la mort atroce qu'apporte la peste. Tout comme Pestilence, j'allais moi aussi disposer d'une montagne de soldats. Je sentais déjà que les futurs évènements allaient devenir très intéressants !

Je marchais à travers les rues, histoire de voir comment les gens réagissaient face au fléau, de plus, j'étais sûr que si de pauvres gens me voyaient, ils me prierait de les sauver ! Ca serait parfait, je pourrais d'or et déjà organiser mon plan. Je devais réunir le peuple à la Basilique afin de leur faire passer le message. Cependant, il faudrait que tout cela soit tenu...secret. Si d'autres démons venaient à ma "réunion", mon plan tomberait à l'eau, et ils essayeraient de me devancer. J'avoue que beaucoup de choses se bousculaient de ma tête, mais c'était très agréable, comme lorsque les humains ont ces fameuses montées d'adrénaline, je pense que l'on aurait pût comparer ce moment là à ce que les mortels ressentent.

Les rues grouillaient de rats qui couraient avec des fruits en bouche. Il n'aurait pas fallut qu'ils tuent tous les habitants de Venise avec leur contamination ! Parfois, certaines vermines me regardaient en passant à côté de moi. Sans doute l'esprit de Pestilence qui m'épiait...Moi, j'avançais, droit comme un roc, le regard fixe et perçant tel celui du faucon.


[Désolé c'est pas terrible mais, faut que je reprenne l'habitude hein =D]
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Samara Visconti
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Dim 22 Juin - 18:58

[Les rues]

Samara était troublée, qui ne l'aurait pas été à sa place ? Elle avait longuement conversé presque gaiement avec un homme qui s'avérait être la cause de tout ce désordre, ignorant tout de son identité, elle se découvrait des ennemis bien plus coriaces que ce qu'elle avait premièrement imaginé. Lacryma... il n'était pas étonnant qu'il fût aussi confiant, il devait bien être l'un des seuls à comprendre ce qui se passait autour d'eux - ou pas ? Et si même lui ignorait tout de cette histoire démentielle ? Oh, et puis qu'importait. Il pouvait savoir n'importe quoi sur la Bible Profane, elle ne négocierait pas son aide ; certes n'importe quel indice était précieux mais elle refusait catégoriquement de l'obtenir de Lacryma. Il était trop rusé pour elle, elle le savait, elle ne surestimait pas ses forces face à lui. Et puis que pouvait-elle offrir en échange d'un renseignement, elle qui ne possédait rien ? Les richesses terrestres n'avaient aucune raison d'intéresser cet homme. Négocier un indice, certes, mais encore fallait-il que la négociation eût un sens et de cela la jeune femme doutait éperdument.
Elle avait pris le temps de rentrer chez elle et d'ôter ses vêtements qui exhalaient une terrible odeur de mort et de pestilence. Elle savait que son corps en était également imprégné mais n'avait pas le temps de se laver, elle devait absolument aller à la Basilique. Non pour prier, mais pour mettre un cierge ; une prière ridicule à son Ange afin qu'il lui vînt en aide dans ce combat qui s'annonçait bien plus rude que prévu. Elle jugea plus décent de se vêtir en femme, une robe pourpre et quelques améthystes feraient l'affaire. Elle ne prit pas le temps de se maquiller et se coiffa à la va-vite, un simple chignon dont quelques mèches rebelles s'échappaient suffirait amplement. Il ne faisait aucun doute que Samara était belle, cent fois plus belle en femme qu'en homme, toutefois elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans ce corset et cette ample jupe. Heureusement, elle portait des bottes et pas ces hauts talons ridicules et tellement à la mode...
D'un pas vif, elle prit le chemin de la basilique. Son front était soucieux et ses yeux inquiets, elle réfléchissait inlassablement à la manière de vaincre Lacryma et de retrouver la Bible Profane. L'un ne pouvait se faire sans l'autre, mais dans quel ordre ? Elle ne se rendait pas compte, toute à ses interrogations, que les rats dans l'ombre la fixaient. Elle ignorait si la peste la toucherait et n'envisageait même pas ce cas de figure. Elle verrait le moment venu. Fronçant le nez, elle ne put retenir un haut-le-coeur en arrivant dans le Ghetto : elle perçut l'aura d'un démon. Un démon supérieur, une fois encore... Non. Ce n'était vraiment pas le moment.
Avec un sourire dépité, elle se dit qu'elle était probablement une des seules personnes à Venise à être encore parfaitement humaine. Ou pas.
Elle savait qu'elle serait facilement repérable pour le démon : d'une part elle portait sur elle l'odeur de Pestilence, celle de la mort, indétectables pour des humains mais frappantes pour des créatures d'Atziluth. D'autre part, sa propre aura prenait chaque jour plus d'ampleur. Se cacher et fuir était inutile, il ne restait plus qu'à prier que l'être ne chercherait pas le conflit. Elle le chercha rapidement des yeux : un homme vêtu à la manière d'un prêtre, très beau et prenant malencontreusement le même chemin qu'elle.
Un prêtre... Serait-il le fameux Nero Inocenzo dont Venise faisait les éloges à chaque instant ? Ah, que c'était drôle. Grinçant.
Samara se tint prête à dégainer un poignard et continua sa route, dépassant le démon que les rats fixaient inlassablement et priant en son for intérieur pour ne pas devoir le combattre. Un rat couina et passa devant elle, rivant ses yeux rouges sur la jeune femme, elle serra les dents et le poussa violemment du pied. Sales bêtes...

[c'est pas très bon, désolée]
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Kobal
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Lun 23 Juin - 1:19

Un peu plus loin dans la rue, un drôle de personnage était visible. Chapeau melon noir, richement vêtu, canne-épée coincée à sa ceinture bourgeoise. Il chantait fort un air classique bien connu des vénitien, un air entrainant. Une valse. Et cet étrange personnage dansait également, avec une femme habillée d'une longue robe noire luxueuse. Etrangement, les mouvements de cette femme la faisait ressembler à un pantin désarticuler. Et quelle immonde raison était le fait qu'elle soit...morte. Une pestiférée au visage de mort et de souffrance dont les pas forcés étaient une éloge adressée à la Vie.
L'homme au chapeau était bien évidement le démon de la Folie, Kobal. Désormais il s'arrêtait de chanter un court instant. Instant durant lequel il riait aux éclats.Étonnamment, personne ne semblait s'en offusquer. Pis même, personne n'y prêtait attention. Tous déambulait, évitant simplement le macabre couple comme s'il s'agissait d'une statut ou même d'un quelconque obstacle. quelques personnes semblaient pourtant remarquer cette vision de folie pure et intense, mais elles étaient vite prises d'une crise de terreur ou pensaient simplement avoir rêvé.
Mais cette valse n'était pas immobile. C'était une valse justement! Et Kobal, accompagné de sa charmante partenaire, se dirigeait tout droit vers l'homme de -peu- de foi qui avançait dans les rues tel un conquérant. Peut être que Kobal avait oublié qu'il s'agissait du démon supérieur de l'Orgueil, Bélial. Après tout, il est fou!
p


(Bon c'est un peu court mais soit j'ai la grande inspiration qui me fait écrire des pages, soit j'ai pas grand chose^^ Et je suis plutôt habitué au rp sur des MMORPG xD)
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Bélial
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Mer 25 Juin - 3:30

D'un côté, à quoi pouvais-je m'attendre ? Venise était remplie de démons et d'autres créatures abracadabrantesques, cela aurait été étonnant que je ne tombe que sur des humains couvert de pustules écoeurantes. Enfin, écoeurantes pour les humains. En effet, à peine avais-je sentit une présence ni divine, ni diabolique, voilà que cet imbécile de Kobal vint m'importuner...Quel crétin celui-là ! Danser dans les rues avec le cadavre d'une belle, récemment dévorée par la peste...Qui plus est, il se dirigea vers moi, mais heureusement, j'avais beaucoup de répartie, et mon statut de prêtre de la basilique Saint-Pierre ne pouvait que m'aider dans une telle situation.
Le démon arriva à ma hauteur, le corps encore dans les mains. Je ne lui jettait aucun regard, et essayait de simplement trouver la personne qui dégageait cette aura mystérieuse...C'était une femme, j'en étais certain, une femme pratiquant la magie...Mais je ne pouvais rien savoir d'autre, il fallait que je m'approche plus de sa position pour pouvoir la trouver. A ce moment, je dis à Kobal, et ce, à voix basse :


"Kobal...imbécile...Tu es sur Terre ici, évites de te livrer à tes joies nécrophiles en pleine rue si tu ne veux pas finir sur l'échaffaud. Les humains ne tolèrent pas la folie eux, bien que moi, j'appellerais plus tes petits jeux, de la bêtise. Ecoutes, j'ai senti une énérgie très impressionante dans ce quartier, il serait intéressant de trouver qui porte cet énérgie en lui afin de...S'amuser un peu ? Mais pour cela, tu dois m'aider, et jouer le jeu."

A ce moment là, je changeais totalement d'attitude, le prêtre Nero Innocenzo reprennait les commandes et me tournait enfin face à Kobal. Je le regardais, lui et sa compagne puis, posait ma main droite sur son épaule. Avec une voix douce et pleine de pitié, je lui dit :

"Voyons mon ami...Que fais-tu là ? Ta femme est partie rejoindre notre Seigneur dans les hautes sphères célestes, c'est avec sa dépouille que tu danses. Le Diable t'aurait-il influencé ? T'aurait-il fait du mal ? Quoi qu'il en soit, je suis là pour t'aider...Je sais que la perte de l'être aimé est la plus grande souffrance que l'on puisse endurer, mais Dieu est là pour toi, il te réconforteras et te donneras tout l'amour dont tu as besoin, je suis son Messager. Viens, viens avec moi...Je ne te ferais aucun mal moi, tu le sais bien, au contraire, je t'aiderai à surmonter toutes les épreuves qui seront sur ta route..."

Je retirais ma main de son épaule, puis, commençait à avancer de quelques mètres dans la rue, avant de me retourner, lui tendre la main, et de lui dire :

"Allez, ne sois pas sôt...Ton ange gardien dois probablement pleurer toutes les larmes de son coeur divin en voyant la situation dans laquelle tu es..."

Je détestais vraiment ces stupidites que mon statut de prêtre m'obligeait à déblatérer à chaque personne que je croisais. Mais heureusement, je savais ce qu'il m'attendait au bout du chemin, la Bible Profane, le Trésor des trésors, le Savoir des savoirs, la Puissance des puissances ! Et personne ne m'empêcherait de toucher à mon but, et surtout pas des démons de pacotie comme ce Kobal, comme Asmodeus, et bien d'autres...Qu'ils retournent tous dans la Géhène ! Là ou est leur vraie place ! Le trône du monde n'appartient qu'à un seul être, Dieu, et il se trouve, que je suis le prochain Dieu sur la liste...
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Lun 30 Juin - 16:27

Evidemment, les rues de Venise étaient terriblement mal fréquentées et Samara ne put dire si elle était vraiment surprise en voyant un homme dégageant une aura de noirceur immonde en train de danser avec un cadavre. Les deux seules personnes présentes dans cette rue, à part elle-même, étaient deux démons et pas des moindres. Nero Innocenzo abritait donc à l'intérieur de son corps un démon supérieur... quant à l'autre, elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam et supputait qu'il s'agissait également d'un démon supérieur. Lui, c'était facile : Kobal, le démon de la Folie, qui n'avait plus la moindre parcelle de raison en lui. Cela se voyait avec une facilité déconcertante, Samara était presque étonnée de le voir évoluer sans chercher à se cacher dans les rues de Venise. Elle fronça les sourcils, l'autre essayait au moins de faire bonne apparence - et il était clair qu'il avait ressenti son aura à elle, il devait s'interroger. L'alchimiste accéléra le pas vers la basilique, se rendant bien compte que les rues se vidaient peu à peu de toute présence vivante autre que celle des deux démons.
Il y avait un cadavre étendu dans la rue, en plus de celui que Kobal avait pris comme partenaire de danse. Deux morts et bientôt des centaines d'autres, ce quartier serait mis en quarantaine, mais à quoi cela mènerait-il ? Les rats eux n'étaient pas en quarantaine et ils infecteraient la nourriture et l'air sans que personne ne pût les retenir. Samara n'avait pas peur de ces créatures, elle connaissait leur chanson, elle avait comme l'intuition que cette Peste ne l'atteindrait pas ; ce qu'elle craignait à l'instant était la présence oppressante des deux démons qui ne paraissaient pas s'intéresser trop à elle, pourtant.
Sans doute eux aussi étaient-ils en quête de la Bible Profane, rien n'était plus probable. Avaient-ils déjà rencontré Lacryma, eux aussi, et avaient-ils les "renseignements" que l'alchimiste se targuait de posséder, à tort ou à raison ? Oh et puis cela n'avait aucun intérêt, elle se pressa en direction de la Basilique. Un pauvre hère arrivait face à elle, traînant sans conviction ses jambes infestées de pustules sur les pavés inégaux. Il leva un oeil vitreux vers elle et poussa un long gémissement avant de s'effondrer presque sur elle, arrachant tout une partie de sa robe et dévoilant le jupon immaculé qu'elle portait en-dessous.
Samara ne put retenir un hurlement et bondit en arrière, à la fois terrifiée de cet évènement imprévu et dégoûtée par le contact d'un homme pestiféré. Et puis réagir trop calmement l'aurait totalement trahie, elle pouvait bien laisser libre cours à ce qu'elle ressentait pour un petit instant - l'homme rampait vers elle, comme si elle avait le moyen de le sauver. Mais son Alchimie ne savait faire reculer la mort !

- Je... Monsieur, je ne peux rien... Je n'ai pas la pierre philosophale, je ne ramène pas les morts à la vie. Allez-vous-en,
intima-t-elle au pestiféré qui continuait sa lente progression vers elle.

Comme il était horrible, cet être rampant qui laissait derrière lui une traînée indéfinissable et une odeur méphitique. Comprendrait-il ce qu'elle avait dit ? Toute nécromancienne qu'elle fût, ceux qu'elle invoquait n'avaient aucune volonté propre, aucune conscience, ce n'étaient que des machines à tuer sous son commandement - elle ramenait le corps, pas l'âme, perdue à jamais dans les méandres de l'autre monde. C'était ainsi, Samara n'y pouvait rien, et elle n'en ressentait aucune douleur elle qui n'avait jamais perdu quelqu'un de cher, qui n'avait jamais eu quelqu'un de cher.
L'ennui était que cet homme en l'acculant à un mur l'empêchait de s'éloigner des deux démons et d'atteindre son but... et de plus, le prêtre démoniaque pourrait utiliser cet état de faits pour s'approcher d'elle sans se montrer suspect !
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Bélial
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Mar 1 Juil - 19:22

Etre discrète ? Voyons belle enfant, une demoiselle comme vous ne pouvait pas passer inaperçu dans un quartier infesté de pestiférés...De plus, vous auriez sûrement été plus discrète si vous n'aviez pas dégagé tant d'énergie...Dommage pour vous, en voulant s'éloigner de moi, vous vous en étiez rapprocher. Finalement, je n'avais pas eu besoin de passer les rues au peigne fin pour vous trouver, vous étiez venue à moi toute seule, comme un grande...ha ha ha...
Vous semblez étonnée ? Les contaminés demandent toujours de l'aide aux femmes habillées comme vous l'étiez à ce moment là...Plutôt que de mourrir seul dans une rue froide et humide, ils préfèrent s'éteindre dans les bras d'une charmante demoiselle, même si celle-ci les repoussent...

Je la regardait, intensément et ce, sans bouger de ma position, un léger sourire narquois accroché à mes lèvres. Il fallait que je l'aborde, il était certain qu'elle en savait bien plus que ce qu'elle en avait l'air. Je me tournais vers Kobal, et lui disait d'un air strict en fronçant les sourcils :


"Restes-là, si par ta faute elle s'en va, je jure sur la Géhènne que je t'étripes, Kobal."

Je me retournais rapidement vers la jeune femme, puis commençait à avancer en sa direction, doucement, et sans aucune aggressivité dans mes gestes. Je savais qu'en me voyant arriver, elle allait se douter que je venais pour elle, parce que j'avais senti quelque chose en elle. Elle n'aurait pas eu tort de penser cela, et c'est pour cette raison qu'au lieu de directement arriver à sa hauteur, je m'arrêttais tout d'abord au niveau de l'homme couvert de pustule, mourrant, agonisant, rampant sur le sol. Au fond de moi, il me dégoûtait, non pas à cause de son physique, j'avais vu pire en Enfer, mais par son état : il était si faible, pitoyable. Je me devais de l'achever. Un élan de bonté me dites vous ? parce que j'abrège ses souffrances ? Foutaises...Il me dérangeait, sa présence me dérangeait, comme celle de tous les humains d'ailleurs.
Je le regardais intensément, puis, posais un genoux à terre, prenais son visage entre mes mains, et lui dit à voix basse :


"C'est l'heure...La faucheuse va venir prendre ton âme, te l'arracher, et t'entraîner dans la mort et ce, dans la douleur la plus totale. Tu vas connaître le tourment éternel, Ô mortel. Puisse ton âme être à jamais châtiée par les mille et unes tortures que Satan te réserves dans l'autre-monde. Amen."

J'embrassais son front, son souffle se coupait d'un coup, et il tombait sur le sol, raide mort. Le peu d'autres personnes présentes dans la rue à ce moment là, étaient soit trop malades pour se rendrent compte de quoi que se soit, ou alors rongés par la folie que la peste leur avait confier. Ou alors était-ce l'oeuvre de Kobal, qui sait ? Peu importe. Une fois l'homme achevé, je me relevais lentement puis me dirigeait tout aussi lentement vers la jeune femme qui avait assister à la scène.
Je n'avais pas hésiter à m'approcher d'elle de très près, nous étions presque collés l'un à l'autre. Je carressait ses cheveux, en la contemplant, et lui dit en approchant ma bouche de son oreille droite :


"Je crois que l'on peut tomber les masques non ? Il est inutile de se cacher derrière quoi que se soit maintenant..."

[HRP : Désolé pour les fautes]
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Jeu 3 Juil - 14:39

Cruelle erreur que d'avoir revêtu des habits de femme, Samara s'en rendait compte sans pouvoir y changer quoi que ce fût, au risque de comparaître en jugement pour indécence. Et à la manière dont le pestiféré s'accrochait à sa jupe, elle ne pouvait se pencher pour récupérer son poignard dans sa botte au risque de le toucher... Non qu'elle crût bien sûr ne courir aucun risque pour le moment... mais mieux valait limiter les ennuis et tout ce qu'elle pouvait faire était de frapper devant elle, aveuglément, sans entendre les cris de douleur et de détresse du pauvre homme qui revenait sans cesse à la charge comme si elle était le Dieu qui pouvait le sauver. Non ! Elle ne pouvait rien pour eux, pour tous ces miséreux qui bientôt allaient errer sans fin dans les plaines de Géhenne, elle avait le pouvoir de la Mort - pas celui de la vie. Combien de fois des femmes éplorées l'avaient suppliée de leur rendre leurs époux lorsqu'elles avaient appris son talent de nécromancienne ? Mais c'était impossible... Tout était impossible, au fond...
Ce regard sur elle ne la troubla pas un instant, l'oeil d'un démon n'avait pas plus de poids que celui d'un humain et elle ne craignait ni l'un ni l'autre. Très bien, s'il fallait un affrontement direct elle s'y plierait, elle jouerait le jeu sans tergiverser - il n'y avait rien là de bien sorcier. Ce ne serait pas la première fois et après avoir rencontré Lacryma elle ne craignait vraiment pas de nouvelles surprises. Lacryma, d'ailleurs... Quelle était donc l'identité de celui qui le possédait ? Dès qu'elle serait chez elle, elle se plongerait dans ses livres, peut-être retrouverait-elle une information intéressante... ou pas.
Le prêtre qui s'avançait vers elle avait le masque parfait de la bienveillance et du calme - sauf dans ses yeux, ses yeux glacés et plus livides que ceux de la Mort elle-même. Il avait du courage, oui, ou du moins en aurait eu s'il avait été humain... saisir ainsi le visage d'un pestiféré, respirer son haleine d'aussi près, oh c'était bien le signe qu'il était "protégé de Dieu" comme tous les Autres. Car bien sûr, même si le divin a renié certains de ses enfants pour les exiler en Géhenne, il les aime toujours, puisqu'ils sont les enfants de Dieu malgré tout. Ne dit-on pas que Dieu punirait sept fois celui qui s'en prendrait à son fils Caïn, banni du Ciel pour avoir tué son frère Abel ? Les Démons immortels le doivent à leur Père et Créateur... peut-être.
"Puisse ton âme être à jamais châtiée par les mille et unes tortures que Satan te réserves dans l'autre-monde."... Ce n'était pas une véritable prière, cela n'avait rien de miséricordieux, il n'y avait aucun pardon dans ces paroles blasphématrices et Samara eut la confirmation de ses pensées. Oui, il était démoniaque ce prêtre arrogant, démoniaque et orgueilleux. La jeune femme dressa le menton en signe d'assurance, ses yeux d'améthyste lancèrent quelques éclairs de défi lorsque Bélial se redressa et s'approcha d'elle ; elle n'avait aucune issue. Impossible de s'esquiver et lorsqu'il caressa les cheveux d'or, l'alchimiste ne put rien faire d'autre que de grimacer - tout en calculant soigneusement dans sa tête un angle d'attaque.

- Voilà des paroles bien peu amènes, Monseigneur Innocenzo. Combien de prêtres souhaiteraient à leurs âmes perdues une errance éternelles sur les terres de l'Empereur Noir, de l'Etoile du Matin ? Le Porteur de Lumière se rirait bien de vous voir proférer de telles âneries, je parierais même qu'il vous trouverait bien ridicule. Mais soit, jouons le jeu de la grandiloquence, et amusons nous quelque peu.


Elle esquissa un sourire perfide et, sans prévenir, balança son genou droit devant elle, pile à l'endroit prévu. Sans attendre, elle se faufila hors de l'emprise du démon et dégaina rapidement son poignard, toujours souriante et prête à attaquer. Une main sur la hanche, elle le fixa d'un oeil à la fois goguenard et calculateur.

- L'orgueil a bien souvent ce genre d'effet secondaire, Messire. Je n'ai jamais pris les orgueilleux pour de bons méchants.

Bien sûr, elle aussi était orgueilleuse. Hautaine, froide et moqueuse... Ah, l'art des façades. Seul un observateur avisé aurait pu suivre les méandres de son esprit qui cherchaient une échappatoire probante à ce traquenard ; pas à la Basilique bien sûr, si un Démon était prêtre alors le coeur religieux de Venise lui-même était perverti. Peut-être le palais des Doges ? Ou bien se plonger dans le Grand Canal, quitte à risquer la maladie au contact d'une eau malsaine ? Tss... aucune de ces solutions n'était véritablement satisfaisante et l'alchimiste savait très bien que les rituels de protection des sorciers n'auraient aucun effet contre ces deux-là. Elle n'oubliait pas Kobal dans son dos, bien entendu, et une partie d'elle-même surveillait attentivement ses gestes.

- Alors, Monseigneur, comment dois-je vous nommer si nous n'utilisons point de masque ? Oh je me doute que l'appellation de Monseigneur vous sied tout à fait, ne la prenez cependant pas pour une marque de respect ; je n'ai jamais respecté ceux qui galvaudaient leurs croyances. Un démon dans une église !

Parler, beaucoup, pour se laisser le temps de réfléchir. D'ordinaire Samara prônait le silence et il fallait la secouer pour lui tirer une seule parole, sauf dans certains cas... Comme celui-ci.
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Bélial
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Dim 6 Juil - 22:56

La garce, elle balançait son genoux à une telle vitesse que je ne pût l'esquiver. Vous vous doutez probablement ou ce dernier était arriver...C'était une douleur différente que celle que j'avais l'habitude de ressentir dans la Géhènne. J'étais obligé de me recourber sur moi-même et de poser ma main droite sur le mur le plus proche de moi. Oh ce n'était pas si douloureux que cela, mais plutôt handicapant...Je ne pouvais décemment pas répliqurer de suite à son attaque et de toute façon, je n'en avais pas l'intention. Je baissais la tête, mes cheveux blancs comme neige couvraient alors mon visage. Je ricanais, oh oui je ricanais car la scène me semblait tellement prévisible ! Mais à la fois, tellement ironique...Qui aurait cru que c'était la petite demoiselle qui allait commencer les hostilités hein ? Et oui, ce sont les préjugés des humains...

"L'Etoile du Matin ? Je me moque de l'Etoile du Matin ma belle enfant !"

Je redressais légèrement ma tête, une sourire malsain accroché aux lèvres. Je ne posais même pas mes yeux sur la jeune fille, je savais qu'elle avait dégainner son arme, un poignard, mais elle n'allait sûrement pas me supprimer avec cela et elle le savait...C'est pour cela que je n'avais pour le moment rien à craindre d'elle. De toute façon, je n'aurais jamais eu peur d'un humain, pouvoirs ou non. Moi-même, je ne possède pas de pouvoir qui me soit propre, contrairement à toutes les autres créatures angéliques ou démoniaque, cela m'avait-il empêché de devenir un Démon Supérieur ? Bien évidemment que non...Je n'avais pas besoin de tout ces artifices que les autres étaient fiers d'afficher, ces pouvoirs, symboles de leur force. Si l'ont leur retirait leur pouvoirs, ils n'étaient plus rien. A armes égales, ils étaient probablement plus faibles que moi...Alors cette jeune fille n'allait pas m'effrayer, quelque soit ses dons, ses sorts, ou quoi que se soit.

"Cela est tellement drôle...C'est censée être toi la gentille dans cette histoire n'est-ce pas ? Tant de violence de la part d'une gentille...Cela me fait de la peine..."

A ce moment là, la douleur passait, et je me redressais. Je laissais mes bras tomber le long de mon corps puis recommençait à la fixer intensément, toujours en affichant le même sourire dérangeant. Elle voulait donc savoir qui j'étais ? Je pense qu'elle avait en partie deviner ce que j'étais...Un démon de l'orgueil, cela semblait logique, tellement évident. Mais savait-elle que j'en étais le maître absolu ? La représentation parfaite de ce péché ? J'en doute...Je fermais les yeux quelques secondes, marquant une pause et un silence dans notre rencontre, puis, les rouvrait, et lui disait :

"Bien, je suppose qu'en tant que gentilhomme c'est à moi de me présenter en premier...
Je suis Bélial, et comme tu l'as probablement deviné, je suis un démon de l'orgueil, et si tu as bien écouter ce que l'on te disait à l'église, je suis le Démon Supérieur de l'orgueil. Mais ne te méprends pas, je ne suis pas là pour te faire du mal, au contraire, je suis là pour te proposer...Une sorte de marché, entre nous..."


Je regardais Kobal pour voir s'il se tenait toujours éloigner de nous, puis, revenais à ma position d'origine.

"Réfléchis, si je tenais à te faire du mal, j'aurais demander à mon compagnon démon qui se trouve plus loin, de venir avec moi, afin que tu n'ai aucune chance. Je suis peut-être le démon de l'orgueil, mais je ne suis pas bête...Je ne prendrais pas le risque de me battre contre plus fort que moi."

Avec une telle aura, j'étais certain qu'elle savait des choses que je ne savais pas, et vice-versa évidemment...Le seul problème, c'est que je ne savais pas du tout qu'elle était son but sur cet échiquier, par conséquent, je ne savais pas si elle allait accepter ma proposition...Mais j'avais absolument besoin d'informations, d'informations, sur Lacryma...Lucifer...


Dernière édition par Bélial le Lun 7 Juil - 2:07, édité 1 fois
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Samara Visconti
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MessageSujet: Re: Peste   Peste Icon_minitime1Lun 7 Juil - 0:40

Hum... c'était tout un art de frapper au bon endroit, à la bonne vitesse, avec la bonne intensité. Evidemment, si ce n'avait pas été un démon, probablement se fût-il tordu de douleur au sol auquel cas Visconti l'aurait assommé à coups de pied dans la nuque avant de fuir sans demander son reste. Malheureusement s'il était aussi facile de se débarrasser de démons elle n'aurait pas eu besoin d'exister et nul Gilgamesh n'aurait jamais eu à voir le jour. L'homme en face d'elle, ou plutôt le démon, était assez puissant et sûr de lui-même pour pouvoir renier Lucifer sans trop s'inquiéter. Il n'avait même pas l'air trop fanfaron, juste sincère et c'en était presque déstabilisant... Samara n'avait jamais rencontré l'Etoile du Matin - du moins le pensait-elle - et était persuadée que c'était un être assez terrifiant. Si elle avait su... Elle adressa un sourire ironique à son interlocuteur et pencha légèrement la tête sur le côté.

- Je m'étais toujours demandé si les démons avaient des parties génitales. Maintenant je sais.

Aucune émanation de peur provenant de son vis-à-vis. Normal, après tout, pour un orgueilleux... il ne savait pas faire peur d'humilité ni admettre que bien des choses pouvaient représenter un danger potentiel. Face aux deux démons alliés, Samara savait n'avoir aucune chance ; en revanche face à un seul de ces êtres et surtout une créature aussi arrogante que celle-ci, elle pensait pouvoir s'en tirer sans trop de dommages en cas de combat, voire peut-être infliger quelques dégâts non négligeables. Vaincre lui était impossible, elle le sentait bien, elle n'avait pas encore acquis le pouvoir nécessaire pour venir à bout d'un démon aussi puissant... mais amocher, ça... Et puis elle laissait rarement ses rencontres surnaturelles indemnes. Lacryma avait été une exception, il la fascinait totalement. Il dégageait une puissance infinie et pourtant connaissait l'humilité, il semblait jouer le plus naturellement du monde, comme un enfant... Captivant.
Elle fixa son interlocuteur avec un demi-sourire, oh il pensait qu'elle était la gentille ? Comme c'était ironique et idiot.

- Ah, je suis la gentille ? Arf ! Je suis aussi gentille que le naja qui guette sa proie dans le désert, bref je ne vis que pour mes propres intérêts. Comme tout le monde ici, d'ailleurs... je trouve votre vision des choses vraiment trop manichéenne.

Ce fut à ce moment qu'il se redressa, un mauvais sourire aux lèvres. Samara se fichait d'être ainsi fixée, elle trouvait juste cela très impoli - moins bien sûr que s'il eût fixé son décolleté sans vergogne comme certains hommes lorsqu'elle se présentait à eux sous son aspect féminin. Oh il était si facile de deviner qui il était, malgré tout ce qu'il pouvait croire, c'était tellement facile de discerner l'exacte amplitude de sa puissance qu'il ne cachait pas du tout. Comme tous les orgueilleux il s'exposait avec fierté, se pavanait presque sans se rendre compte ni de son ridicule ni du danger que cela représentait. Il était terriblement vulnérable en agissant ainsi. Pour un peu lorsqu'il lui dévoila son identité elle ne fut pas surprise. Son sourire s'accentua, un sourire de félin.
Il voulait lui proposer un marché ? Quelle infatuation ! Oh certes il ne pouvait qu'ignorer qui elle était, Lacryma l'avait su lui mais son cas était particulier. Elle se savait éminemment discrète, en tant qu'alchimiste et en tant qu'exorciste, Bélial ne pouvait deviner qu'elle n'avait pour seul but que de le tuer. Lui et tous ceux de sa race, par ailleurs... Hum, elle ne pouvait décemment se dévoiler immédiatement, ce pourrait être dangereux. Il faudrait jouer finement, utiliser tout son doigté et sa subtilité pour s'en sortir indemne. Il avait décelé son pouvoir, il n'en saurait pas plus.

- Je me nomme Samara Visconti et je suis là pour aller pieusement à l'Eglise comme n'importe quelle demoiselle de haut rang.

Ce sarcasme, elle n'avait pu l'empêcher de sortir. Pfeuh ! Stupides conventions qui ne servaient qu'à opprimer les âmes et les enfermer dans un carcan d'acier. Le jour où elles décidaient de s'en libérer, pour peu que l'étau fût trop serré... il explosait. Stupidité humaine qui voulait enfermer les gens dans un moule éphémère. Elle jeta un regard à Kobal plus loin, un rictus méprisant aux lèvres. Oh oui bien sûr, ils auraient pu s'attaquer à elle tous les deux, mais c'eût été si abominablement lâche qu'elle n'aurait probablement pas pris la peine de respecter le code de l'honneur et aurait fui sans demander son reste. Rien de plus facile, les rues de Venise sont de véritables dédales et Samara les connaissait certainement mieux que les deux démons.

- Mais je vous en prie, nous n'avons pas gardé les cadavres ensemble et je vous prie de me vouvoyer comme un... gentilhomme qui se respecte. Quant à votre marché, croyez-vous sincèrement qu'une... humaine comme moi est réellement digne d'un marché avec un grand démon tel que vous ?

Moquerie ouverte. Oh elle n'avait pas peur de lui, peut-être aurait-elle dû, mais elle avait toujours méprisé les orgueilleux. Cette manie qu'ils avaient tous de vouloir l'utiliser ! Mais cela ne fonctionnait pas ainsi, elle avait parfaitement conscience d'être un jouet certes, mais elle ne serait que celui de son ange et cela s'arrêterait là. Elle ne laisserait personne d'autre la manipuler, c'était une question d'amour-propre et de loyauté ; Bélial s'en rendrait compte à ses dépends s'il voulait se servir d'elle comme... et comme quoi d'ailleurs ? Que voulaient-ils obtenir d'elle, tous ? Elle n'avait rien à offrir. Et d'ailleurs, elle n'avait rien à recevoir non plus, ils ne pouvaient lui proposer aucun marché équitable.

- Je me vois donc au regret de devoir décliner votre proposition,
dit-elle d'une voix douce en prenant calmement le chemin de la basilique.
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