Nom : Aucun
Prénom : Kobal
Surnom(s) : Nombreux sont les surnoms, souvent sarcastiques, qu'on donne à Kobal. ils sont toujours liés à sa folie omniprésente.
Âge :
- apparent : 35-37 ans
- réel : Vieux, très vieux
Sexe : Et bien, si l'on peut dire qu'un démon a un sexe, celui ci serait masculin (dans ma vision des choses, un démon n'a pas vraiment de sexe^^ mais je me plierai au Bg, bien sur)
Race : Démon
Rang, emploi ou fonction : Démon pas loin d'être supérieur^^ Un des ducs de la Gehenne peut être?
Blason, couleurs, emblème : Lors des rituels d'invocation, on l'invoque par des drogues hallucinogènes fortes comme le peyotl.
Physique : Et bien, comment décrire Kobal? Son physique est inquiétant.Il dégage une aura de dangerosité qui ne laisse personne indifférent (sauf bien sur les démons supérieurs, qui savent bien qu'il ne leur fera strictement rien). Les cils de son oeil droit sont beaucoup plus longs et plus épais que ceux de sont oeil gauche, donnant à son regard un mystère qui absorbe votre propre regard. Ses cheveux sont un peu longs et très noirs, contrairement à sa peau qui elle, est très blanche. Ses yeux eux aussi son noirs, comme si sa pupille était dillatée. Il mesure environ 1m70 et sa corpulence est moyenne.
Psychologie : Et bien, comment définir la psychologie de quelqu'un atteint de tout les troubles mentaux imaginables et même inimaginables? On pourrait dire simplement, et ce serait un euphémisme énorme (ça aussi c'est un euphémisme^^), qu''il est instable. Ses personnalité sont nombreuses et en constant changement. Il peut d'un instant à l'autre passer du doux amoureux au tueur sanguinaire. Dans la Gehenne, ses personalité deviennent à peu près stables, beaucoup plus réfléchies et moins agressives.
Arme(s) : Kobal porte constement sa canne-épée. plus comme un vêtement qu'une arme d'ailleurs, mais il sait l'utiliser comme un fin combattant, sans pour autant être un grand maître d'arme.
Pouvoirs : Kobal est le meilleur des comédiens. Ils peut creer des illusions puissantes et rares sont ceux qui peuvent détecter ses mensonges. (le tout modéré bien sur. Mais il a un vrai pouvoir de persuasion)
Signe particulier : Et bien, un tempérement instable. Kobal peut très bien se mettre à marcher sur les mains en chantant ou tuer sauvagement tous ceux qui l'entourent.
Ce que vous avez sur vous : Et bien, Kobal se plait à changer fréquement de vêtements, mais il ne quittera jamais son chapeau (haute-forme ou melon) et surtout pas sa canne épée en ébène.
Ce que vous savez des autres personnages : Kobal s'entend assez bien avec tout le monde, sauf les anges qu'il abomine. Etant beaucoup moins instable dans la Gehenne, il a pu se faire un nom parmis les démons et seuls les démons supérieurs ne le craignent pas du tout.
Histoire :
La nuit tombait sur Asparetto, un petit hammeau de l'ouest de la Venitie. Un petit hameaux perdu dans la campagne, coupé du monde exterrieur. Enfin, pas tout à fait. Cela faisait quelques jours que la famille Galli gardaient leur fille ainée, agée de bientôt 22ans, dans sa chambre. Avec peine en fait, ils avaient dû l'attâcher avec de grosses cordes à son lit pour qu'elle ne s'enfuie pas. La nuit tombait, donc, et un homme approchait de la maison des Galli, tenant dans sa main droite un petit sac. La demeure ne comportait pas d'étage, elle était construite en bois mais semblait tout de même solide. L'homme qui approchait, lui, portait un chapeau, noir....comme sa soutane. Sa silouhette évoquait quelques apparitions diaboliques nocturnes, telle une introduction à ce qui allait suivre. Cette homme s'appellait Beneto, le père Beneto, dépêché par le Vatican lui même. Le père s'avança lentement vers la porte, mais d'un air décidé, puis frappa. Il entendit derrière la porte un petit cri de surprise, un jeune garçon. Des bruits de pas se firent entendre vers la porte. La femme qui lui oiuvrit n'en était plus une. De grandes cernes étaient visibles sous ses yeux vitreux. Ses joues creuses et son teint blanchâtre finissait de lui donner une expression cadavérique. D'un ton calme et bas, le père se présenta:
-Je suis le père Beneto, je viens pour votre fille.
-Entrez, répondit la femme, dans un souffle. elle est là haut.
Précédant le père, madame Galli prit une porte qui donna sur un couloir très faiblement éclairé. En passant Beneto pu voir des traces de griffures horizontales contre le bois. Arrivé devant une porte, la mère meurtrie laissa le prêtre seul devant cette épreuve qu'était le fait d'entrer dans la chambre d'Alessia. Il n'en était plus à sa première fois, il entra donc dans la chambre d'une façon aussi déterminée qu'il était entré dans la demeure en deuil.
A peine la porte entrouverte, une odeur horrible entra dans les narines de Beneto, qui découvrit une chambre horrible. Les murs avaient subis des coups par endroit, des coups qui les avaient défoncés, donnant vue sur l'extérieur. Les murs comportaient aussi nombres traces de griffures affreuses et par endroits, du sang séché.les seuls meubles encore présents étaient une chaise sur laquelle le père d'Alessia regardait sa fille, allongée et attâchée sur son lit. Elle dormait. Voyant le prêtre entrer, Gulio leva les yeux vers la sombre apparition ecclésiaste.
-Mon père, vous êtes enfin là, dit-il d'une voix fatiguée et cassée par le chagrin. Dites-moi que vous pourrez l'aider.
-Ne vous inquiétez plus désormais, mon fils. Votre fille vivra.
Le père Beneto sortit alors de son sac une étole violette qu'il mit à son coup ainsi qu'une fiole d'eau bénite et un livre orné d'une croix chrétienne. Le rituel romain et tous les textes qu'il nécessitait. Il ouvrit alors son flacon d'eau bénite et se signa avec, puis il fit de même avec le le père d'Alessia, le tout dans une extrème lenteur. L'oraison dominicale, voici la prière chose sur laquelle donnait le livret du prêtre.
-Nous allons pouvoir commencer, dit-il à Gulio, sur un ton bas.
Celui acquiessa d'un signe de tête et se leva. Il se prépara à reciter au même temps que Beneto. Ils se mirent alors à prononcer d'une voix forte la prière bien connue, en choeur.
-Notre Père qui êtes aux cieux,que votre nom soit sanctifié,que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel… Donnez-nous le pain de chaque jour. Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent. Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous abandonnez point à la tentation, mais délivrez-nous du mal… Ainsi soit-il !
La jeune fille n'attendit pas la fin de cette prière pour être prise de convulsions violentes, qui débutèrent et se terminèrent brusquement. Ne pouvant se relever, elle se contenta de lever la tête au maximum pour jeter au prêtre un regard meurtrier et horriblement noir. Les pupilles étaient tellement délatées qu'on ne percevaient plus l'iris, et ses yeux étaient injectés de sang.
-Tu veux t'amuser avec moi?
La jeune fille avait posé la question d'une voix surhumaine, monstrueuse.Elle semblait provenir de l'Abîme-même. Mais il n'en était rien, elle venait du corps d'Alessia. Le corps marqué de coups, de plaies et de coupures d'Alessia. Au moment où elle parla, Beneto remarqua qu'elle avait quelques dents de cassées. Mais ce n'était pas elle qui parlait, c'était ce qu'elle avait dans son corps, et qui était totalement étranger, et indésiré.
-Quel est ton nom, démon?
Le père Beneto avait posé la question, indispensable au rituel, sachant pertinement qu'il n'y aurait aucune réponse.Du moins, pas celle qu'il aurait souhaité. Car pour toute réponse, celui qui possédait la jeune femme lui vomit au visage. S'essuyant à l'aide d'un mouchoir, le prêtre commença la seconde litanie. Dehors un orage violent commençait, signe que la bataille débutait.
-Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
-Je n'ai que faire de tes conneries, bâtard gâleux! Et toi, tu crois que des mots sauveront ta pauvre fille chérie?!
Après ces mots, le démon transforma le visage d'alessia en une grimace démonique et terrifiante, tout en criant d'une voix si puissante que l'unique vitre de la chambre en trembla. Un cri de rage inhumaine et terrible. Noire et implacable. Celle de la Folie elle même.
Mais le prêtre ne s'arrêta pas et continua son rituel au milieu de cet enfer sonore. Il lui posa la main droite sur la tête et prononça le premier exorcisme d'une voix forte.
-Démon, sors du corps de cette servante de Dieu, sors du corps d'Alessia Galli!
Pour toute réponse, l'entité hurla un long "NON" qui finit de détruire les vitres. Surpris, mais pas ébranlé, le père colla un crucifix sur le torse d'Alessia pour calmer le démon, qui, brûlé par le crucifix se débattit en vain. Retirant le crucifix et reculant, Beneto continua ses litanies.
-Les soixante-douze disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d’écraser serpents et scorpions et pouvoir sur toute la puissance de l’Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal.
D'un coup, Le démon se libéra de ses entraves et sauta sur le prêtre, lui mordant l'oreille jusqu'à l'arracher. Celui ci tomba au sol en criant alors que Gulio attrapait sa fille pour la plaquer au sol. Tous criaient à la mort. Après un bref moment, le prêtre se releva et lança le second exorcisme, la main vraquée vers la jeune femme.
-Vermine démoniaque, engeance du mal, retourne à l'Enfer qui est ta demeure et ta prison!
-Enfant de putain! Tu vas crever ici!
-Des étrangers se sont levés contre moi, des puissants cherchent ma perte : ils n'ont pas souci de Dieu. Mais voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous. Que le mal retombe sur ceux qui me guettent ; par ta vérité, Seigneur, détruis-les! C'est ton seigneur Jesus-Christ qui te l'ordonne démon, dis moi ton nom!
Le démon se libéra de l'homme qui le maintenait et se releva d'un bond, griffant l'air avec un visage fou et haineux. Il se remit ensuite à crier en tournant sur lui même, bras contre le corps et tête en avant, comme s'il reniflait les alentour avant de fixer son regard sur le prêtre.
-Je suis celui qui habita Neron. Je suis celui qui habita Caligula. Je suis le Prince de la Folie. Je suis Kobal!
Après avoir hurlé ces paroles, la diabolique entité était essouflée et sifflait comme un chat. Le prêtre lui, était totalement soufflé. Il n'avait jamais pensé qu'il aurait affaire à un démon de cette puissance. Il savait à présent qu'il n'avait aucune chance de faire sortir ce démon du corps de la pauvre femme. Mais jamais, non jamais, il ne pourrait abandonner. Car telle étgait sa sainte mission: il devait combattre jusqu'à la mort l'Horreur, l'Ennemi. Se jetant sur Alessia, le prêtre appuya fort sa main droite contre son front pour prononcer le troisième et dernier exorcisme, celui qui déciderait de la fuite du démon ou de la mort du défenseur de la foi et de toute la famille en deuil.
-Prince de Babylone, je parle en Son nom! C'est le Seigneur lui-même qui t'ordonne de sortir de sa servante! cria-t-il, avec la force que procurent les causes perdues.
-Baise ton christ! Baise le! Baise le! Vas y!
D'un geste rapide, Kobal prit le tête du prêtre entre ses mains, et par sa force, il la fit céder comme un oeuf. Le corps sans tête de Beneto glissa vers le sol, laissant libre le démon. La famille Galli ne vit jamais la fin de cette nuit, et seuls quelques morceaux de corps furent découverts, pourissants, par un envoyé du Vatican. Ceux ci brûlèrent la maison et tous les bouts de cadavres retrouvés...sous l'oeil de Kobal lui-même, tapi dans l'ombre.
Ainsi, après des siècles et des siècles, la Folie était de retour en ce monde, sans l'avoir jamais vraiment quitté. Aujourd'hui, le démon marche dans les rues, tel un dandy, se fondant parmis les humains.
La légende dit que Kobal est né de L'Orgueil, mais personne, pas même les démons supérieurs, ne sait d'où est sortit l'nifâme démon de la folie.
PS: Voilà, si j'ai fait des erreurs stupides ou autre, je m'en excuse! J'essaierai peut être d'améliorer l'histoire dont je trouve la fin trop rapide insipide.
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Ven 13 Juin - 0:58
