Asmodeus

Nom : Aucun
Prénom : Asmodeus
Surnom(s) : Aucun. Il est simplement appelé Asmodeus, quelquefois Asmodée.
Âge :
- apparent : 18 ans
- réel : Plusieurs millénaires
Sexe : Homme
Race : Ange déchu, aujourd'hui Démon Supérieur
Rang, emploi ou fonction : Démon Supérieur de la Luxure
Blason, couleurs, emblème :

Physique :
En tant qu'ancien Ange, Asmodeus a gardé le goût de l'art et des jolies choses. Ses avatars humains sont toujours d'une admirable beauté. Son hôte actuel ne déroge pas à la règle.
De taille plus petit que la moyenne, Asmodée doit souvent lever les yeux pour fixer son interlocuteur. Il n'est pas taillé pour le combat. Fin, élancé, doté de cette grâce féline qu'ont les créatures surnaturelles, ses muscles déliés et tout en longueur lui confèrent une allure éthérée. Asmodée ne marche pas, il semble défiler. Il ne s'assied pas, il pose. Ses gestes sont sensuels et graciles, un véritable ravissement pour les yeux qui sauraont apprécier sa délicatesse et son raffinement.
La première chose qui marque en rencontrant Asmodée sont ses cheveux. Longs, d'une intense coucleur rouge, il les porte détachés, en tressant quelques mèches qu'il orne de perles, de plumes. Ses yeux sont d'une chaude teinte ambrée et lorsque la lumière les frappe directement ils semblent revêtir la couleur sulfureuse des flammes de l'enfer. La peau d'Asmodée est claire, aussi blanche que le lait. Semblant taillé dans le marbre le plus pur, son corps ne souffre d'aucun défaut, d'aucune difformité, ou coquetterie de la Nature. Son visage est fin et harmonieux, presqu'androgyne. Il a un nez fin et droit, des lèvres pleines et bien dessinées dont le rose digne d'une fleur éclosant lentement est une invitation à la tendresse et à la douceur.
Aimant les belles étoffes et les bijoux scintillant, il est fréquent qu'Asmodée s'en pare mais sans excès. Il ne quitte jamais un collier à deux rangs de perles, deux chevalières à sa main gauche et quelques fins bracelets. Vous le verrez portant généralement du rouge, rappelant l'enfer où il vit et du blanc, triste symbole d'une pureté d'antan qui n'existe plus. Asmodeus a une voix calme, flûtée, posée. Quelque fois on aurait presque l'impression qu'il ronronne, un étrange grondement de gorge s'échappant de la barrière de ses lèvres.

Psychologie :
Ancien Ange du Savoir, Asmodeus ne met plus son intelligence au service des autres. Depuis sa déchéance, il ne l'utilise qu'à ses fins personnelles. Ruse et empathie forment un savoureux mélange. Alors que le premier lui permet de planifier mauvais plans et maléfices, le second lui donne la possibilité de décypter ses interlocuteurs. Asmodeus est quelqu'un de très attentif. Rien ne lui échappe. Il sait que chaque mot, chaque geste a une origine se trouvant dans la psyché. Au fil des siècles, il a appris à lire dans les attitudes d'une personne ce qu'elle projette de faire, ce qu'elle pense. Manipulateur, il se sert de ces indices pour mieux asservir autrui. Multifacettes et acteur jusqu'au bout des ongles, il ne faut pas se fier à ses airs. Asmodeus a acquis une grande maîtrise de lui même et rien n'est jamais laissé au hasard lors d'entrevue avec lui. Lui mentir serait complètement idiot et insensé. Toutes les personnes ayant croisé Asmodeus s'accorde à dire que c'est un homme délicieux sans savoir qu'ils ne sont que des pions sur un vaste échiquier. L'Ange Déchu avance ses pièces avec la virtuosité d'une grand joueur.
Démon Supérieur de la Luxure...ce titre n'est on ne peut plus appropprié. Véritable épicurien, Asmodeus est un amant s'adaptant à toute situation. Il peut être d'une douceur et d'une tendresse extrême mais également d'une bestialité et d'une cruauté toute démoniaque. Approcher Asmodeus de près, être honoré de ses faveurs est une expérience unique. Raffiné, tout dans ses quartiers respire le luxe et la beauté. L'ancien Ange qu'il était garde cet amour infini pour les arts. Etoffes précieuses côtoient crus millésimés, nourriture de fin gourmet, meubles coûteux. L'or y épouse la soie. A chacune de ses relations Asmodeus a été amoureux. Et à chaque rupture il a souffert. Aucun de ses amants n'est parvenu à emprisonner son coeur. D'humeur trop changeante, le Démon de la Luxure se lasse très vite de ses jouets qu'il abandonne à leur triste sort.
Instable en amour, Asmodeus est d'une infidélité chronique. Il n'est pas rare qu'une ancienne conquête cherche de nouveau à l'émouvoir. Dans ces cas bien précis, le masque de sérénité et de douceur du Démon vole en éclat et il révèle toute la fureur de son essence démoniaque. Bien trop attaché à sa liberté, il rejette l'idée d'être asservi à quelqu'un ou de dépendre d'une personne. Nonchalant à la limite de la Paresse, Asmodeus aime se laisser doucement sombrer dans le luxe de ses appartements. Il adore se laisser enivrer par des boissons alcoolisées exotiques ou s'évader avec cette Fée Verte qui commence à faire parler d'elle ou encore respirer l'odeur piquante de l'opium. Il s'entend très bien avec Astaroth, le Démon Supérieur de la Paresse. On murmure qu'il y aurait bien plus qu'un simple goût commun pour la langueur entre eux.

Arme(s) : Une canne-épée et le battement de ses cils (^^) sont les seules armes d'Asmodeus. Il déteste la violence et préfère la douceur et la tendresse de la langueur dans les bras d'un ou d'une de ses amantes.
Pouvoirs : Le Domaine de l'Esprit est le domaine de prédilection d'Asmodeus. Il peut lire vos pensées, vous implanter des images ou de nouveaux souvenirs, bouleverser vos émotions et manipuler vos sentiments.
Signe particulier : L'intense couleur flamboyante de ses cheveux. Signe démoniaque, il y a encore quelques siècles.
Ce que vous avez sur vous : Asmodeus ne porte que des étoffes précieuses, coulant sur sa peau comme de l'eau. La soie la plus pure et la plus chère a sa préférence. Il a deux chevalières l'une appartenant à son hôte actuel, l'autre représentant une tête stylisée de Baphomet.


Histoire :
Voilà trop longtemps qu'il possède ce corps. Asmodeus ne garde jamais longtemps un hôte. Dès que la vieillesse commence à flétrir les traits de sa victime, le Démon quitte l'enveloppe devenue vide. Il pensait vraiment que cette incarnation serait la dernière avant longtemps. La Géhenne a parfois ses avantages. Mais c'était sans compter les rumeurs qui bruissaient un peu partout. On entendait parler d'une nouvelle guerre, de la disparition de Lucifer qui était parti s'incarner sur Terre. On murmurait des choses à propos d'un Ange puissant qui aurait également pris possession d'un corps.
Un sourire flotta sur les lèvres parcheminées du mortel. Il était temps de rendre ce corps au cycle de la nature puisque son âme en avait été arrachée il y a si longtemps. Non. Asmodeus ne rentrerait pas à la maison. Encore une vie sur Terre qui promettait d'être fort intéressante. Son nouvel hôte, il le trouva bien rapidement. Un jeune homme évidemment, d'une beauté stupéfiante cela va sans dire. Lorenzo. Dès que Asmodeus posa les yeux sur lui, il sut que ce corps allait lui appartenir. Peau de lait, cheveux de feu. Atypique. Charmant. Magnifique.

"Viens mon enfant...approche..."
Cela fait plusieurs nuits que le jeune Lorenzo âgé d'une vingtaine d'années entend ce chant envoûtant chaque nuit durant son sommeil. Une voix chaude et mélodieuse lui susurre des choses à l'oreille. Des choses qui le font se réveiller en sursaut, le corps couvert d'une sueur glacée. Depuis quand il l'entend? Il peut exactement le raconter. Depuis cette étrange rencontre avec ce drôle de vieillard.
Lorenzo di Vespucci est le fils cadet d'une famille de marchands vénitiens qui commercent avec la France. Plutôt aisé, il ne manque de rien et ses parents lui ont donné une petite échoppe en plein Venise, espérant que leur rejeton montre d'autres aptitudes que celle de faire chanter n'importe quel instrument de musique. Il s'apprêtait à fermer son magasin lorsqu'un vieil homme entra. Poli et courtois, le jeune homme invita l'ancêtre à pénétrer dans son échoppe où il vendait les plus belles étoffes de la Cité. Instinctivement, il se méfia de ce dernier client. Il avait d'étranges yeux. Sombres, et ils semblaient devenir rougeoyants en pleine lumière. Le vieil homme jetta un regard las sur les étoffes brillantes et soyeuses et se mit à lui parler. De tout et de rien. Il semblait vouloir tout connaître de lui. Qui il était, depuis combien de temps il était commerçant, s'il vivait seul, s'l était heureux. Docile, Lorenzo répondit à chacune des interrogations sans s'inquiéter bien que son malaise n'avait pas disparu. Il était incapable de soutenir le regard du vieil homme.
Lorsque ce dernier s'en alla, Lorenzo fut pris d'une crise de tremblement irrépressible. Il se recroquevilla contre le comptoir et resta là de longues minutes, cherchant à reprendre le contrôle de son corps et de ses gestes. Cette rencontre le marquera et il commencera dès cette nuit à faire d'étranges rêves. Il y voyait des étendues désertiques, désolées. Un manoir luxueux où des gens masqués riaient, mais leus rires n'étaient pas gais et chaleureux, ils étaient semblables à des crissements d'ongles sur la surface d'une ardoise. Il voyait un être immense, drapé d'ombre dont seuls les yeux étaient visible, brillants d'une lueur morte au fond d'un capuchon cachant son visage. Des yeux semblables à ceux qui avaient croisé son regard cette nuit-là.

"Approche...viens..."
Lorenzo essaie de résister à cet appel, mais c'est de plus en plus difficile. Cette voix...elle est si envoûtante, elle lui promet tant de belles choses...comment un cadet d'une riche famille dont l'avenir tracé est médiocre peut-il résister à la promesse d'un destin extraordinaire. Ce soir, il a décidé de céder aux chants des sirènes. Lorenzo se lève, il enfile une veste et pose la main sur la poignée de la porte...lorsqu'il l'ouvre, le vieillard et là. Il l'observe avec un étrange sourire. la main ridée s'avance vers son visage lisse et juvénile et lui effleure presqu'amoureusement la joue. L'abandon laisse place au dégoût. Lorenzo ne se demande même pas comment l'ancêtre est entré, il est là et c'est tout. L'humain a déjà entendu parler de pactes que l'on pouvait avec le Diable. Si tel est le cas, peut importe le prix à payer...il ne veut pas de cette vie banale. Comme toutes les créatures éphémères sur cette Terre, il veut laisser une trace. Que l'on se souvienne de lui.

"Lorenzo di Vespucci...enfant aux cheveux couleur de feu. Tu ne seras plus jamais raillé à cause de cette couleur, je t'offre la puissance. La mienne. Laisse tomber ces barrières, ouvre moi ton âme."
Le jeune homme ferme les yeux et se laisse tomber en avant. Il sait que le vieil homme va le retenir. Et c'est ce qu'il se passe. L'ancètre glisse ses mains sous sa nuque et derrière ses genoux et le soulève. Lorenzo sent qu'il rentre de nouveau dans sa chambre, qu'on l'allonge sur son lit. A travers ses paupières closes, il devine l'ombre gigantesque de l'inconnu au-dessus de lui. La suite?
Ce n'est que souffrance pour l'humain. Paralysé, il ne peut esquisser aucun geste. Il a l'impression qu'on lui arrache les entrailles, qu'une main griffue lui serre le coeur tandis que des ongles s'enfonce dans ce muscle palpitant. Lorenzo ne peut plus crier, il n'a plus mal. Il n'est plus là.
Lorsqu'il rouvre les yeux, ces derniers sont de couleur turquoise...à la pupille fendue comme celle d'un chat. Au sol gît le corps sans vie d'un vieil homme. Il se lève, s'étire, admirant avec fascination ce nouvau corps. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Asmodeus a décidé d'agir en cette nuit, de prendre un nouvel hôte. Le jeune homme se lève, ses gestes sont plus assurés, plus graciles, plus souples...il quitte son échoppe et s'enfonce dans la nuit.

Lorenzo di Vespucci n'est plus humain... Le sourier du démon s'élargit, devenant un rictus carnassier. Parvenu à l'extérieur, il huma l'air légèrement chargé d'iode. Une gondole glisse sur le canal, il entend le chant du batelier. Un chant joyeux, une voix gaie. Oui...il peut être heureux. Voilà un signe de bon augure. Ses pas martèlent le sol, la lune monte au firmament éclairant les rues de sa lueur argentée faisant apparaître des éclats de platin dans ses cheveux. Lorenzo repousse derrière son oreille une mèche. Il croise le regard d'une jeune femme qui se hâte de rentrer chez elle. Lorenzo murmure pour lui même.
"Presses toi mon enfant...la nuit ne vous appartient plus."
Lentement, de ce pas élastique et de cette démarche ondoyante qui lui est propre, Lorenzo s'éloigne du quartier marchand et pénètre dans les rues sombres de Venise.

Relations avec les autres personnages:
Asmodeus s'entend très bien avec le Démon Supérieur de la Paresse, Astaroth. Ils ont cette même langueur qui berce leur coeur, ce même amour de jouir de l'instant présent sans se poser de questions. Avec Bélial, Démon de l'Orgueil les rapports sont un peu plus tendus.
Il ne supporte pas Milanya. Encore plus instable que lui, il commence à être excédé par son côté dirigiste. Il ignore que la démone est amoureuse, mais si cela lui venait aux oreilles. Quel que sot l'élu de son coeur, ce n'est pas "digne" d'une incarnation de la Luxure. On ne peut être l'amant d'une seule personne lorsque l'on porte un titre appartenant à ce Péché.

Je valide, ça me va^^

Samara va te laver le clavier avec du savon, tu crains