AsPhOdElLe

Nom : /
Prénom : Asphodelle
Surnom(s) : Mlle Thing, mais jamais en sa présence. La Grande Folle, aussi.
Âge :
- apparent : la trentaine
- réel : beaucoup de bougies sur le gâteau en tous cas
Sexe : Masculin. Si, vous avez bien lu...
Race : Démon
Rang, emploi ou fonction : Membre de la caste de la luxure... confidente de Dame Milanya
Blason, couleurs, emblème : le lierre

Physique :
Il n'est jamais le même deux jours d'affilée, voire deux heures d'affilée - un peu d'originalité dans ce monde de brutes, dira-t-il à qui veut l'entendre, c'est-à-dire pas grand-monde. Une fois il sera une jolie jeune vierge aux immenses yeux bleus, touchante et émouvante qu'on a envie de serrer contre son coeur pour la protéger et plus si affinités, l'autre un beau garçon élégant au charme légèrement ténébreux, qui saura séduire Mademoiselle d'un simple sourire, ou encore une dame de haut rang à l'allure distinguée. Il aime duper les humains par son apparence et sait très bien se servir de son charme inné pour faire tomber n'importe qui dans ses bras. D'ailleurs, il a une grande préférence pour les physiques avantageux, bien qu'il sache également se faire laid et repoussant si le moment l'exige.
Son apparence préférée cependant n'a rien de ces grands classiques de la littérature quotidienne. Non, c'est une apparence qui ne passerait pas partout et qu'il arbore pourtant fièrement dans les rues de Venise, lorsqu'il s'y promène... c'est l'allure d'une femme plantureuse, aux immenses cheveux rouges dressés en une étrange coiffure sur sa tête qui lui fait comme deux cornes étranges. Même Von Holleinstein peut aller se recoiffer... Ses yeux quant à eux sont d'un vert pâle, évoquant l'indicible couleur du poison. Ses lèvres pulpeuses imitent des mimiques séductrices et il se plaît à arborer de gigantesques faux-cils verts ainsi qu'un maquillage outrageux.
Sa véritable apparence ? Vous la connaîtrez seulement si cela est strictement nécessaire...
Psychologie :
Excentrique et déluré à souhait, il n'a aucun sens de la dignité et a décidé que le ridicule ne tuait pas. D'ailleurs, avec le temps il n'a même plus eu l'impression d'être ridicule tout en le devenant de plus en plus. Il n'a aucune limite ni aucun self-control, il se permet n'importe quelle exubérance avec un sourire qui va d'une oreille à l'autre (il a d'ailleurs un talent spécial pour mettre les gens de bonne humeur). De plus, c'est un grand sans-gêne qui n'a aucune pudeur au niveau érotique, il a tendance à faire des allusions qui font rougir certains démons par leur crudité. Il a décrété que le sexe n'était pas tabou et ses désirs sont des ordres (enfin, pour lui en tous cas). Cependant malgré ce qu'on pourrait croire il n'est pas obsédé sexuel et se passe très bien d'aventures si aucune ne se présente... quand quelqu'un daigne s'intéresser à lui en revanche il s'en donne à coeur joie et montre ses pratiques légèrement déviantes.
Derrière cet aspect boute-en-train toujours prêt à rire se cache un être délicieusement roué et vicieux, capable des pires coups bas pour parvenir à ses fins (diaboliques) et même parfois simplement pour s'amuser. Vil et mesquin, très malsain, il aime jouer des tours pendables aux siens pour passer le temps et parfois ces tours deviennent extrêmement dangereux. Plus il fait du mal à autrui plus il s'en réjouit, il paraît incapable du moindre sentiment et les émotions qui transparaissent sur son visage ne sont que du superficiel. Il aime à jouer les comédiens ou les tragédiens, sans se soucier du paraître qu'il offre. On pourrait penser qu'il est un peu stupide et niais sur les bords, malgré sa prétention sans bornes.
Il détient également un petit côté masochiste et est toujours le premier à suggérer à Dame Zerwixych des tortures pour son humble personne...
Bref, un personnage haut en couleur mais qui recèle probablement bien des secrets (ou pas).

Arme(s) : Le poison, bien sûr, quelle question.
Pouvoirs : La métamorphose, il peut prendre n'importe quelle apparence (et ne se gêne pas). De plus, n'importe quelle partie de son corps peut s'enduire instantanément d'un poison mortel, destructeur (à petits feux) et indétectable. Oui, n'importe quelle partie. On vous laisse imaginer...
Signe particulier : Une fâcheuse tendance à changer d'aspect toutes les deux secondes
Ce que vous avez sur vous : Pas grand-chose. Un pas grand-chose vert, la plupart du temps.
Ce que vous savez des autres personnages :
Apprécie beaucoup Milanya qu'il considère comme une alliée, enfin, du moins, c'est ce qu'il dit.
Rosiel ? Oh, oui ! Un beau morceau de steak. A voir au dessert... avec la délicieuse crème fouettée du café Florian, et rien en-dessous...
La Von Holleinstein est délicieusement comique. Il adore se moquer d'elle... et de Belzébuth qu'il trouve crétin à souhait, aussi. Bon, il ne se rend pas compte qu'on le lui rend bien et s'en fiche totalement, d'ailleurs...
Pour ce qui est de Samaël, il a une certaine admiration pour elle. Ce serait encore mieux si elle était un chouïa moins farouche, parce que dans un lit, ça doit pas être mal.
Il connaît bien Manuelo di Napoli, lorsqu'il est sur terre il vient se fournir dans sa boutique de vêtements (et alors ?)

Histoire :
La légende dit qu'il est né d'un jet d'urine de Belzébuth sur une des énergies latentes en Géhenne, d'autres susurrent qu'il s'agit d'un jet d'autre chose. Peu importe, toujours est-il que la légende lui prête toutes les origines les moins dignes et les plus répugnantes. En fait, personne ne sait comment il est né. Lui non plus, d'ailleurs. Et il s'en fiche un tantinet. Sa réputation a toujours été désastreuse aussi loin qu'il s'en souvienne, il pense même l'avoir grandement entretenue dans les premiers temps. Après tout les autres démons le trouvaient trop stupide pour s'en approcher alors quitte à être solitaire, autant l'être en s'amusant !
Le nom d'Asphodelle lui fut donné par sa protectrice, la grande Syal de Zerwixych. Pourquoi ? Par ironie, sans doute.
Petit cours de botanique...
L'asphodelle est une plante liliacée qui en fait se nomme asphodèle, le joueur se trouvant bien niais de faire de pareilles fautes d'orthographe. Bref, l'Asphodèle blanc (Asphodelus albus) est une plante herbacée vivace de la famille des Liliacées, selon la classification classique, ou des Asphodélacées, selon la classification phylogénétique. S'appelle aussi Poireau de chien, bâton royal, bâton blanc. Espèce pyrophyte (qui résiste aux incendies). Evidemment l'appellation poireau de chien a beaucoup inspiré Syal qui, en voyant Asphodelle, s'est dit que cela lui correspondrait parfaitement. L'avenir lui donnerait raison.
On peut également citer dans la mythologie grecque, le Pré de l'Asphodèle (ou Plaine des Asphodèles) qui est un lieu des Enfers. C'est l'endroit où séjournent la plupart des fantômes des morts, qui y mènent une existence insubstancielle et sans objet. Il y a fort à parier qu'Asphodelle est ainsi : insubstanciel. Sans la moindre raison de vivre. Mais ça, vous savez, on s'y habitue très vite. Il lui a fallu, quoi, un ou deux siècles pour passer outre ce léger détail. Rien de bien grave, essayez, vous y parviendrez je vous le promets.
Syal a bien essayé d'enseigner son savoir à Asphodelle, de lui inculquer les rudiments du combat ou de je ne sais trop quoi de très compliqué que le démon n'a jamais su retenir. Et puis le combat, il s'en fiche un peu... La Grande Guerre, c'est fini et ce n'est pas son pote Manuelo qui va dire le contraire. Les anges et les démons maintenant c'est copain-copain, du moins Asphodelle en est persuadé et cela lui a causé quelques soucis précédemment (ce genre d'insouciance n'est pas toujours bien vue par ceux qui ont souffert atrocement de cette guerre).
Sans Syal et, à sa mort, son héritière Milanya, Asphodelle serait éternellement resté le rebut de la Géhenne. Heureusement, enfin peut-être, dans son immense gratitude la maîtresse de la luxure a décidé d'accorder au démon perdu un rôle dans son gouvernement. Après tout, Asphodelle avait vu Milanya grandir, il avait parfois donné des conseils à Syal pour l'éducation de la jeune démone - Syal avait toujours fait exactement le contraire de ce qu'Asphodelle lui suggérait, bien sûr. Bref, par reconnaissance ou par pitié, Milanya avait fait d'Asphodelle son confident, lui parlant de Rosiel et de toutes ces choses qui composaient sa vie.
Aujourd'hui, Aspho se moque totalement d'être rejeté par tous les démons, de faire figure de pauvre travesti un peu niais, il se pavane et se complaît dans son nouveau statut. Maintenant, qui sait si ne se cache pas derrière cette figure absurde quelque chose de bien moins superficiel...

Charmant

Bienvenue, Mlle Thing !