Venetia in Tenebris
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Venetia in Tenebris

Au Nom du Père, au Nom du Fils, au Nom du Vice : l'Eternel ne saurait pardonner leurs crimes.
 
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2 participants
AuteurMessage
Rosiel
Maître du Jeu / Ange
Rosiel


Masculin
Nombre de messages : 203
Age : 37
Race : Séraphin
Emploi ou fonction : Futur Maître du Monde ...
Pouvoirs : Nombreux, puissants et parfaitement inutiles.
Date d'inscription : 08/03/2008

Carnet
Âge du Personnage: Aussi vieux que la création

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MessageSujet: ~¤*Rosiel*¤~   ~¤*Rosiel*¤~ Icon_minitime1Mer 19 Mar - 22:02

Nom : pour avoir un nom il faut avoir un ancêtre, je n'en ai si ce n'est Dieu, ne me nommez donc point.
Prénom : Rosiel
Surnom(s) : on me nomme l'Ange Sanglant
Âge :
- apparent : en termes mortels vous me trouveriez jeune, jeune de la jeunesse qu'ont les fleurs épanouies dans les jardins à l'aube du printemps... des fleurs vénéneuses, bien sûr.
- réel : on ne compte pas les années de l'Eternel, ne comptez pas les miennes, vous n'y parviendriez pas.
Sexe : masculin
Race : Ange
Rang, emploi ou fonction : Je fus jadis un des plus proches de Dieu, son bras droit chargé de faire respecter Sa loi... mais... dorénavant je suis prisonnier de ce maudit lieu que l'on nomme Tour des Lamentations.
Blason, couleurs, emblème : j'ai pour emblème une larme rouge... un rubis ; la fleur de narcisse me représente également.

Physique et Psychologie :
Dans les temps jadis on me répétait combien j'étais beau, combien j'étais la perfection que Dieu avait créée, combien j'étais proche de l'Eternel par ma splendeur... Mais pourquoi, alors, n'as-tu jamais aimé mon visage ? J'aurais préféré naître laid si cela m'avait apporté le moindre regard de toi ! Dans cette geôle immonde je n'ai que ce choix, ressasser le passé et songer à toi. Peut-être Dieu voulait-il m'éloigner de toi pour me faire oublier cet amour criminel ; il a tout perdu, et moi aussi. A quoi bon toutefois me lamenter sur ma grandeur passée, à quoi bon me souvenir éternellement de celui dont le nom n'était prononcé qu'avec le plus profond respect, lorsque je sais que ce même nom est aujourd'hui une plaisanterie à lui seul ? L'avenir pourra peut-être m'apporter le repos, par la mort ou la libération, je ne le sais : j'attends les deux avec une impatience égale, et un espoir tout aussi faible.
Je me demande qui a eu l'ironie de pourvoir ma prison d'une fenêtre donnant sur l'immensité nuageuse qui entoure les Lamentations... Dernière facétie macabre. Je ne peux fuir par cette issue, au risque de choir indéfiniment dans une infinité de brume, au risque de me perdre à jamais. Je n'ai aucune place pour l'imagination et n'ai d'autre choix que d'accepter l'hideux paysage qui s'offre à moi. Vaste et désert, vain à souhait, comme une petite mort : mon esprit frustré se rend compte des limites dérisoires qui lui sont imposées. Mon corps physique pourrait bien aller et venir, mon âme elle est cloîtrée dans un étau terrible et jamais je ne pourrai en sortir. Jamais...
Jamais, tant que je ne tiendrai pas entre mes mains les coeurs de ceux qui m'ont bafoué et abaissé, humilié même, jamais je ne pourrai être libre. Lorsqu'enfin j'aurai versé leur sang - en riant de tout mon corps - alors, oui, je pourrai vivre ! Mais... Ces désirs-ci sont impitoyablement vain car jamais, Métatron, je ne pourrais avoir ton âme cruelle. Je m'emploierai donc à te faire souffrir, à te détruire comme tu l'as fait, à te rendre mille fois ce que tu m'as fait subir - et tu pourriras dans les tréfonds de mon Enfer, tu ramperas à mes pieds ainsi que tous ceux de ta race ! Je ne te laisserai pas le moindre répit, j'en fais le serment, et bientôt je serai le maître d'Atziluth. Que me reste-t-il si je ne puis avoir de telles pensées ?
Je n'ai aucun moyen d'exprimer cette colère dont je déborde, entre ces murs, je suis même prisonnier de moi-même : je n'entends pas mes hurlements et si je frappe un mur, je ne souffre pas. Combien de fois ai-je tenté de mourir, même en sachant que c'était impossible ? Je n'en peux plus, je voudrais tellement - rien qu'une fois - sentir quelque chose qui ne soit pas cette affreuse amertume, qui me ronge et me consume... J'aimerais que lorsque mes ongles trop longs et peints en noir s'enfoncent dans ma chair diaphane, du sang coule, pour trancher avec ce blanc qui est ma seule couleur. Du sang, écarlate et vermeil... Rubis...
Cette torture aurait pu n'être que toucher et vision, mais non, elle torture également mon ouïe : j'entends des voix inaccessibles, lointaines qui parfois sont des produits de mon imagination. Des voix dont je me moque éperdument, ni haïes ni aimées, qui n'ont pas la saveur inestimable d'un profond silence ni l'aspect libérateur de hurlements fantastiques : je suis seul, et par mépris on m'observe en chuchotant, moi l'oiseau en cage, l'ange aptère. Ils ont osé briser mes ailes - me détruire - et maintenant je devrais rester tranquille, me faire oublier quand il me reste l'éternité ? Non... L'oubli est un acte d'évasion inconscient porté hors de la culpabilité, jamais je n'oublierai - ils n'oublieront pas non plus les souffrances que je leur infligerai, par pure vengeance.
J'ai tellement hâte... Hâte de redevenir moi-même, l'ange le plus lumineux d'Atziluth, l'être doté de la plus pure beauté en ce monde - une beauté qui sera éternelle, pas comme votre pouvoir futile qui de toute manière me reviendra. Douceur de l'espoir, plus beau encore que l'amour hypocrite dont vous faites tant de cas, vous les anges qui vous déclarez être les maîtres de ce monde... Aimez votre prochain, oui, même lorsqu'il vous frappe et vous détruit, mais n'oubliez pas d'anéantir une race qui jamais ne vous a querellés - n'oubliez pas d'emprisonner votre plus fidèle allié, votre meneur dans cette guerre de jadis. Si irrationnels. Si fous.
Bientôt, à la lumière je reparaîtrai - j'en fais le serment - et Métatron, tu pourras voir enfin les yeux d'or de celui que tu hais et qui te le rend bien, tu pourras te repaître un instant seulement de mon désespoir avant que je ne te tue... Et qu'importe si mes cheveux pâles deviennent des vagues sanguinolentes, si ce sang est le tien je l'accepte, j'accepte de gâter ma beauté si elle m'apporte ta mort et ta douleur.
Je t'imagine déjà, riant de me voir m'élever contre toi... Tu as tant de prestance, selon toi tout du moins. Mais n'oublie jamais, ô Métatron, que si je ressemble à une femme avec cette crinière ondulée et ces yeux ourlés de longs cils, je n'en suis pas moins celui qui détruisit la Géhenne, celui qui vainquit les démons, cette racaille de l'humanité. Ah... je me demande quel être pourrait consommer notre éternité sans sombrer dans la démence et parfois, je me dis que je suis le moins détraqué parmi tous ces délurés, ces fantoches stupides et niais qui me croient fou. Ha, comme c'est délicieusement ironique : fou pour les imbéciles et les malades mentaux... quelle tragédie.
Sous le fard qui me pare, même dans cette prison, se cache une rancoeur sourde, certes. Mais aussi - et j'ai presque honte de me l'avouer - l'envie folle de jouer de nouveau avec ces pions dans une partie d'échecs endiablés, de m'amuser à nouveau à faire de vous mes pantins et à vous manipuler joyeusement, dans le seul but d'assouvir ma vengeance et d'enfin vivre cet amour qui m'a toujours été refusé. Mais pourquoi ? Pourquoi nous les anges n'aurions-nous pas le droit d'aimer, alors que l'Eternel prônait la beauté de l'amour ? Je ne puis comprendre de telles incohérences - de tels non-sens ! En vérité tout n'est que Folie et mon rôle a été de vouloir leur en faire prendre conscience - suis-je arrivé trop tôt ou trop tard ? Ou bien ont-ils raison ? Je ne sais pas, je ne sais plus, et ça n'a plus d'importance. Je voudrais vous faire commettre les crimes les plus abominables pour vous-mêmes, et en mon nom à la fois, j'ignore ce que je désire...
Sauf toi... Je sais que je te veux, je sais que mon amour n'a aucune limite... Dans mon sommeil factice mes mains dessinent le contour de ton visage et mes rêves sont parsemés de toi, parsemés de tes souffles légers et de tes soupirs amusés. Tendres moments que je partage seul, et qui adoucissent un peu ma peine - oh, comme j'aimerais de nouveau te serrer dans mes bras et ne jamais te relâcher, te donner mille baisers, puis mourir, mourir près de toi comme j'aurais dû le faire il y a longtemps déjà. Vanité des vanités ; à présent, je suis un rebut, un déchet : mais un déchet reste quelque chose...
Les portes s'ouvriront sous peu.

Arme(s) : Je n'en ai dans cette tour...
Pouvoirs : Je n'en ai pas non plus, mais puis évoquer une épée et créer des créatures qui me servent avec le plus grand dévouement... Je puis également modifier mon apparence à volonté.
Signe particulier : Tout ce qui peut faire de moi l'être le plus brillant à vos yeux.
Ce que vous avez sur vous : Oh mon amour, je garde encore précieusement ce pendentif que tu m'avais offert jadis, ce pendant de rubis qui me représentait si bien, disais-tu. C'est la seule chose qu'ils ont accepté de me laisser dans ma prison...
Ce que vous savez des autres personnages :
"J'aime et j'adule un être qui plus que tout au monde a mon respect et mon désir - le seul être qui ne m'aime point... ma propre soeur jumelle, Samaël... Si tu me reviens, tendre aimée, je saurai pardonner les torts que tu m'as fait - tu as voulu me tuer..."
"Métatron, seuls les feux de ma haine auront le droit de te consumer, je ne permettrai à nul autre de te toucher !"
"Raphaël, mon cher serviteur, j'ai l'insipide sentiment d'avoir été trahi... Oui... mais je pourrai te pardonner, si tu m'offres de nouveau l'obéissance à laquelle j'étais accoutumé."
"Sois maudit, ô mon ennemi, Lucifer ! Nous aurions dû briller de concert et tu as préféré t'allier à ces imbéciles... Comme je regrette de t'avoir si longtemps laissé en vie."

Histoire :
Il est si lointain ce temps où nous n'étions que lumière, toi et moi. Une lumière intense, belle à pleurer, une simple lumière dans l'océan d'Atziluth. Nous étions ensemble, un seul être, une seule âme : unis à jamais dans notre univers tellement réduit. Nous n'avions pas conscience de nous-mêmes mais était-ce important ? Nous étions ensemble, plus proches que deux êtres ne le furent jamais dans ce monde et dans cette création. Atomes entrelacés à l'extrême, nous étions un tout. Et puis... je me souviens de la première douleur, de ce hurlement qui m'est venu alors que de lumière je devins Ange. J'ai senti tout mon être divisé en deux, scindé et séparé de ce qu'il avait de plus cher... J'ai senti la souffrance d'une affreuse solitude.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte de ce que j'étais dorénavant, lorsque j'eus enfin une conscience... je me vis vivre, je me vis exister, ce qui m'avait toujours été refusé - mais exister seul. Tu étais là aussi, tout simplement belle face à moi et dès lors je m'épris de ma soeur - d'un être avec qui je n'avais fait qu'un, jadis. Dieu devait être satisfait de son oeuvre : nous étions magnifiques, grands et dignes de le servir, oui... Je pouvais déjà percevoir la puissance qui bouillonnait dans mes veines, un pouvoir dévastateur qui devait servir plus à détruire qu'à créer, comme j'allais l'apprendre.
Nous fûmes séparés dès le jour de notre création, comme si quelqu'un avait pu soupçonner quels sentiments j'éprouvais à ton encontre, et je dus apprendre à me détacher de toi. Je m'entraînai avec acharnement, je jurai de devenir le plus grand de tous, de me distinguer tant par la guerre que par la magie, bref d'être le préféré du Seigneur. J'y parvins très aisément, il m'aimait de tout son coeur et fit très vite de moi le chef des Séraphins. Un siècle à peine m'avait suffi à être presque Dieu moi-même, à atteindre tous mes objectifs. J'avais beaucoup de fierté et je savais que beaucoup me haïssaient pour mon accession à cette place - en si peu de temps, comme ce devait être rageant pour eux. Mais le Seigneur sait distribuer ses faveurs pour ne jamais provoquer de jalousie dans ses rangs, aussi aucun coeur ne fut gangréné par ce fléau.
Je me flattai d'être parfait, d'être l'exacte réplique de ce qu'Il attendait de moi : un être magnifique, grand et puissant, sans le moindre sentiment - toujours magnanime. Je crus même avoir oublié ce petit bout de moi, ce morceau d'âme qui résidait dans un autre corps, je pouvais même entendre ton nom sans me souvenir de qui tu étais. Je mis longtemps à me libérer - ou du moins à me croire libéré - de la passion inavouable que je te vouais, je ne saurais dire combien de milliers d'années mornes et fades je passai à me persuader d'être l'éclatant Rosiel, sans le moindre défaut.
En un regard, tu brisas cette douce illusion.
Je te revis un jour où nous devions louer le Seigneur avec les habitants d'En-Bas, une cérémonie qui ne se produisait que très rarement - lorsqu'il en prenait la fantaisie à Dieu. En tant que maître des Séraphins, je me tenais à la droite du Seigneur et tu rejoignis sa gauche sans que je m'en aperçusse de prime abord. Non que tu fusses sa préférée de Géhenne, non, du moins je ne le crois pas... Etait-ce une ironie du destin, un mauvais coup du sort ? Toujours est-il que je te vis et restai pétrifié. Tu m'avais envoûté à nouveau et je compris cette fois que ce n'était pas simplement parce que je t'appartenais naturellement, étant un bout de toi comme tu étais un bout de moi. Simplement... parce que c'était toi.
J'appris plus tard que Dieu te dédaignait sans raison aucune, que tu avais été placée en Géhenne en partie pour cette raison. Nous parlions peu toi et moi et la seule preuve d'affection que je reçus jamais venant de toi fut un pendentif en rubis qui ne me quitte jamais, désormais.
Des bruits couraient comme quoi tu désirerais provoquer une révolution parmi ceux que nous nommions entre nous les Démons... ces rumeurs se firent de plus en plus insistantes, jusqu'à parvenir aux oreilles du Seigneur qui me commanda alors de réprimer toute rébellion de votre part. Malheureusement, j'eus à le faire.
Est-il besoin de raconter les horreurs du combat ? Les Démons morts sous nos assauts, massacrés par des hordes d'Anges venus de la partie supérieure d'Atziluth pour répandre leur loi et leur justice dans la Géhenne ? Les fleurs écarlates qui poussaient en une horrible anarchie sur le sol de ton pays, et toi, qui te battais fièrement au côté d'êtres qui te vouaient déjà un culte ? Je fus très vite emporté par la fureur de la bataille, je devins un monstre assassin et je décimai de nombreux êtres que tu protégeais comme une reine - toi qui étais si belle lorsque la colère de voir tes alliés mourir te prenait. Tu étais si forte, si belle, si grande ! Comme je regrette d'avoir été trop obnubilé alors pour avoir honte de mes actes et de moi-même... peut-être cela aurait-il tout arrêté.
Je me laissai totalement envahir par une rage de vaincre absolue et bien vite la situation échappa au contrôle de Dieu. Nous en vinrent à nous entretuer tous deux et je lus dans tes yeux une haine sans limite - une haine qui me tétanisa momentanément. Un instant qui suffit à Métatron pour prendre la direction des évènements en compagnie de Lucifer et des chefs angéliques. Et une fois de plus, nous fûmes séparés... mais cette fois je ne pouvais t'oublier.
Je fus emprisonné dans la Tour des Lamentations, enfermé et laissé à mon triste sort. Aucun moyen de m'échapper, la seule idée était vaine. Je sus que des milliers d'années passeraient avant que je pusse te revoir, mais je me fis la promesse intime de sortir de ma geôle, de te retrouver et d'enfin pouvoir t'aimer... La seule chose qui me maintient en vie est ce serment. Ce serment et mon désir ardent de tuer Métatron, ce traître qui m'a pris ma place ; Métatron que je détruirai de mes mains sans le moindre remord... Et puis les rares visites que l'on me fait, parfois des Anges, parfois des Démons qui se souviennent de ma grandeur passée - des visites qui ne m'intéressent guère mais qui m'apportent un peu d'espoir.
Oh, Samaël... sache que je tiens toujours mes promesses.


Dernière édition par Rosiel le Jeu 26 Juin - 23:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ~¤*Rosiel*¤~   ~¤*Rosiel*¤~ Icon_minitime1Lun 24 Mar - 13:11

Fiche acceptée, honorable Rosiel !
Vous pouvez aller vous enfermer ! Rolling Eyes
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